Des organisations de défense des droits humains réclament la fermeture de la décharge publique de Tobor (Sénégal) pour protéger l’environnement et la santé des habitants

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Amnesty International Sénégal, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) ont lancé un appel pressant pour la fermeture immédiate d’une décharge publique située à Tobor, dans la région de Ziguinchor, au sud du Sénégal. Dans un communiqué daté du [date], ces organisations soulignent que cette décharge représente une menace grave pour l’environnement et la santé des populations locales.

Les trois organisations insistent sur le fait que l’ouverture de cette décharge n’a pas été précédée d’une étude d’impact environnemental, ce qui constitue une violation des principes de protection de l’environnement. Si une telle étude avait été menée, en collaboration avec les résidents de Tobor, elle aurait permis d’identifier des risques potentiels, tels que l’impact sur la nappe phréatique et la contamination de l’eau potable.

Les habitants de Tobor, qui sont les premiers à avoir exprimé leurs inquiétudes et demandé la fermeture de la décharge, dénoncent son emplacement à seulement une centaine de mètres de leurs habitations. Ces derniers affirment que l’absence d’une étude rigoureuse expose leurs communautés à des risques sanitaires considérables, notamment à la pollution de l’air et des sols.

Le 6 mars 2025, une rencontre a été organisée par le gouverneur de la région de Ziguinchor, mais, selon les organisations, celle-ci ne saurait suffire pour dispenser les autorités de l’obligation de mener une étude d’impact environnemental préalable à toute prise de décision. Amnesty International, la RADDHO, et la LSDH rappellent que le droit des habitants de Tobor à un environnement sain, à la santé et à la vie sont garantis par la Constitution sénégalaise.

Les trois organisations affirment que la décharge constitue une source sérieuse de nuisances pour l’environnement et la santé publique. Elles demandent donc une action immédiate pour fermer la décharge et mettre en place des alternatives durables pour la gestion des déchets dans la région, en conformité avec les normes internationales de protection de l’environnement.

Moctar FICOU / VivAfrik

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