La crue du fleuve du Sénégal causée principalement par une forte pluviométrie notamment au mois de septembre 2024 a entrainé d’importants dégâts au Nord du pays et dans la région de Kédougou.
Suffisant pour le Haut représentant du président de la République de souligner : jeudi 24 octobre 2024 à Dakar, la capitale sénégalaise, la nécessité pour le Sénégal de se doter de plans de contingence permettant d’assurer une meilleure gestion des catastrophes naturelles.
Sur ce point précis, Aminata Touré a laissé entendre qu’« il nous faut développer des plans de contingence. (…) de véritables programmes d’urgence, de prévention en impliquant les populations ».
L’ancien Premier ministre réagissait à une question relative aux inondations provoquées par la crue du fleuve Sénégal dans les régions de Matam et Tambacounda lors de la cérémonie officielle de lancement du concept « Invité d’honneur », une initiative de la Maison de la Presse Babacar Touré.
Poursuivant son speech, Aminata Touré a insisté sur le fait que les crues ne sont pas des phénomènes nouveaux au Sénégal, rappelant par exemple, les inondations qui avaient emporté de nombreux villages en 1948. « Ce sont des phénomènes liés au dérèglement climatique sur fond de pluviométrie inattendue », a-t-elle expliqué.
Le Haut représentant du président de la République n’a pas manqué de saluer « la réaction très prompte » des autorités dans la prise en charge du phénomène.
Concluant son speech, elle a averti que « l’Etat du Sénégal est au chevet de ces populations qui doivent être préparées à faire face parce que malheureusement, ce sont des scènes que nous pourrions être amenés à voir dans les années à venir ».
Moctar FICOU / VivAfrik