La ville de Cali en Colombie accueille du 21 octobre au 1er novembre 2024 la 16ème Conférence des États signataires de la convention sur la diversité biologique. Après les engagements forts adoptés en décembre 2022 à Montréal lors de la COP15, les États doivent désormais publier leur stratégie pour réduire les destructions de la nature dès 2030. Et la mettre en œuvre.
A cet effet, une plateforme dynamique offrant des données spatiales de haute qualité sur les écosystèmes du monde entier sera portée à la connaissance de la communauté internationale. Tel est l’objet de l’atlas mondial des écosystèmes dévoilé à l’occasion de la 16ème Conférence des Parties (COP 16) à la Convention sur la diversité biologique.
En effet, le Groupe sur l’observation de la terre (GEO), organisme intergouvernemental collaboratif, a annoncé le lancement de la phase de validation de cette cartographie. Celle-ci a pour ambition de combler les lacunes constatées dans les données actuelles sur les écosystèmes en combinant « des cartes existantes de haute qualité avec de nouvelles créées à l’aide de la technologie d’observation de la Terre, de l’intelligence artificielle, de données de terrain et de l’expertise locale », a expliqué, dans un communiqué, le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique.
De l’avis de Yana Gevorgyan, du secrétariat du GEO, qui se félicite de cette évolution, « les écosystèmes sont le support vital de notre planète, mais leur compréhension a été entravée non seulement par le manque de données, mais aussi par la complexité du panel des parties prenantes, beaucoup pensant qu’un accord sur un outil commun était impossible ».
Signalons que l’adoption de l’atlas doit permettre d’améliorer la prise de décision par les décideurs politiques, les institutions financières, les entreprises privées et les communautés locales en vue de préserver la biodiversité. Suffisant pour Astrid Schomaker, secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique de souligner que « la surveillance des écosystèmes jouera un rôle déterminant dans la mise en œuvre du Cadre mondial Kunming-Montréal pour la biodiversité ».
Moctar FICOU / VivAfrik
