Fin d’année chargée sur le front de la diplomatie environnementale. La COP16 pour la biodiversité s’ouvre ce lundi 21 octobre pour quinze jours en Colombie. Suivront les deux autres conférences onusiennes dédiées au climat (Azerbaïdjan) et à la désertification (Arabie saoudite). Si elles ont leurs enjeux politiques propres, ces trois COP sont étroitement liées dans la poursuite d’un même objectif : l’habitabilité de notre planète, engagée dans un compte-à-rebours.
Limiter le réchauffement climatique est une condition indispensable pour garantir au monde vivant sa vie future. Mais l’inverse est tout aussi vrai : animaux et végétaux sont primordiaux pour stabiliser un climat supportable. Fourmis, moucherons, abeilles, papillons… : ces pollinisateurs assurent la reproduction des végétaux, maillon essentiel du cycle du carbone. Ce n’est qu’un exemple. Des coraux aux corbeaux, les espèces vivantes jouent toutes un rôle sur le théâtre de la Terre.
Si certaines font preuve d’une résilience étonnante face aux bouleversements, leur capacité d’adaptation (par leur déménagement ou la modification génétique) est très limitée et c’est l’extinction qui les menace. La dernière évaluation en date est celle du Fonds mondial pour la nature (WWF). Sorti le 10 octobre, son rapport Planète vivante indique que les populations d’animaux sauvages autour du globe ont diminué de 73% en cinquante ans. Vertigineux. Les combats pour le climat et la diversité biologique des espèces sont donc imbriqués. Ils sont également liés à celui pour la préservation des sols, notre croûte terrestre. L’utilisation des terres par l’humanité (agriculture, élevage, déforestation…) constitue la deuxième source d’émissions de gaz à effet de serre (23%) après les énergies fossiles. A l’inverse, le maintien à l’état naturel de vastes espaces comme les tourbières et les forêts participent au stockage naturel des gaz à effet de serre.
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