Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a soutenu que la nouvelle politique nationale de développement présentée lundi 14 octobre 2024 par le gouvernement repose sur « une vision endogène, claire, cohérente, ambitieuse et assumée ».
M. Faye qui intervenait lors de la cérémonie officielle de présentation du document intitulé « Sénégal 2050 : agenda national de transformation », a dit que « cette nouvelle stratégie nationale de développement est une réponse innovante aux défis de la transformation systémique du Sénégal. Elle repose sur une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée ».
« Aujourd’hui, nous partageons avec le peuple sénégalais et la communauté internationale ce document stratégique, qui pose les fondements d’une nouvelle ère pour notre pays », a souligné le chef de l’État.
Pour qui, cette nouvelle politique nationale de développement est « inédite ». Il a aussi précisé qu’elle comprend quatre « axes prioritaires » : une « économie compétitive », un capital humain de qualité et une équité sociale, un « aménagement et un développement durable », une bonne gouvernance et « un engagement africain ».
« C’est donc le temps de la transcendance, du consensus, du sursaut et du don de soi pour asseoir notre souveraineté et libérer les énergies, les talents et les potentiels de notre nation », a poursuivi Bassirou Diomaye Faye.
Le programme de développement élaboré par le gouvernement et le cabinet Performances « consacre une volonté collective de rompre […] avec des pratiques d’un autre temps », a dit M. Faye.
Avec ce nouvel outil, le Sénégal sort « totalement des schémas classiques du passé, qui entraînent la stagnation », a-t-il poursuivi, assurant les Sénégalais de sa volonté de « consolider une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être ».
Le président de la République exhorte les Sénégalais à « faire notre introspection individuelle et collective pour reprendre notre destin en main et mettre notre Sénégal sur une trajectoire […] d’espérance, de performance et de progrès ».
La réforme des institutions du pays est « indispensable », a-t-il souligné en promettant de combattre la corruption.
Moctar FICOU / VivAfrik