Dans le dessein de « bâtir des synergies fortes et constructives » visant à atteindre des objectifs communs, le Ministère sénégalais de l’Environnement et de la transition écologique (METE), à travers le Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE) a procédé, jeudi 10 octobre 2024, à la signature de conventions de partenariats avec des organisations actives du pays.
Parmi ces organisations, figurent l’Association Biodiversity for Peace (B4P) ; l’ONG Cause Première ; l’Association Sénégalaise des Femmes Diplômées des Universités (ASFDU) ; Association TEAM NIINTCHE ; l’Association BECOMING SENEGAL et du Cours Sainte Marie de Hann (CSMH).
Cette initiative vise à « matérialiser cette décision de cheminer ensemble pour renforcer nos différentes contributions dans la préservation de l’environnement et des ressources naturelles », a dit le directeur général du CEFE, promettant d’attacher « une importance capitale à l’exécution correcte des conventions signées ».
Si l’on se fie au Dr Modou Fall Guèye, les rapports des experts, les traités, les accords, les conventions et les programmes internationaux montrent que la dégradation des ressources naturelles, la perte de biodiversité sont une réalité et relèvent essentiellement des questions comportementales.
Suffisant pour lui de confier que « l’éducation et la formation ont été identifiées comme des leviers incontournables pour promouvoir des modes de production et de consommation durables ». Il a rappelé que le Sénégal a créé en 2002, au sein du ministère chargé de l’Environnement, la Cellule d’éducation et de formation environnementales pour définir et mettre en œuvre la politique nationale d’éducation à l’environnement et au développement durable.
A l’en croire, cette Cellule devenue Centre avec rang de direction, a élargi ses missions et son champ d’action pour bâtir un citoyen modèle, capable d’intégrer le développement durable dans sa façon de penser et d’agir.
« Un tel objectif nécessite des synergies d’actions avec l’ensemble des acteurs. C’est dans ce sens que je me réjouis de ces partenariats stratégiques pour mobiliser ensemble davantage des ressources et assurer la mise en œuvre des plans d’actions au bénéfice des communautés et des écosystèmes », a laissé entendre le directeur général du CEFE.
Se prononçant au nom des organes actives qui ont signé les conventions de partenariat avec le Centre d’éducation et de formation environnementale, le directeur du Cours Sainte Marie de Hann (CSMH) a reconnu que « la cause de l’environnement est une cause mondiale ou il n’y a pas de petits ni de grands acteurs. Il faut que tout le monde s’y mette ».
Et André Sonko de se réjouir de l’initiative du CEFE. « Nous remercions le centre de pouvoir nous aider à mieux nous connaitre, à mutualiser nos efforts et à poursuivre ce combat qui est un combat de tous et de chacun pour un environnement plus viable, un environnement plus sécurisé et que nous léguions à nos enfants et petits-enfants une planète où il fera bon vivre ».
A l’en croire, tout commence avec les plus jeunes, c’est-à-dire les élèves. D’où sa joie d’avoir constaté que beaucoup d’acteurs ici présents ont des actions sur le terrain. « Les écoles sont ainsi des supports en termes de sensibilisation des élèves, en termes réhabilitation, en termes de création d’un cadre de vie qui soit excellent mais aussi et surtout en termes de formation des enseignants ».
Moctar FICOU / VivAfrik
