« L’Etat du Sénégal s’oppose au déplacement des oryx vers des domaines privés », selon le ministre de l’Environnement

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Le ministre de l’Environnent et de la Transition écologique (METE) a visité, dimanche 28 juillet 2024, l’enclos de Katané avant de se rendre à Patouki-Oudalaye dans la région de Matam pour voir le pare-feu de 40 Kilomètres qui y a été aménagé.

Cette visite entre dans le cadre de sa tournée nationale de prise de contact. Daouda Ngom a annoncé le classement de la forêt-galerie de Matam et la valorisation de l’enclos de Katané par le biais de l’écotourisme. C’est de cet enclos du Ferlo que des oryx avaient été déplacés vers la ferme d’Abdou Karim Sall. Ces oryx rappellent l’affaire impliquant l’ancien ministre de l’Environnement et du développement durable (MEDD), Abdou Karim Sall.

« Il y a des gens qui sont prêts à venir au Sénégal pour voir les oryx, la gazelle d’Oman et la gazelle dorcas », a-t-il dit, promettant de mettre en place un processus favorable à l’écotourisme au Ferlo. Selon lui, la direction des Eaux et Forêts travaillera à développer l’écotourisme dans cette zone. « Le potentiel est énorme, et nous verrons comment valoriser l’écotourisme dans cette forêt, la réserve biosphère du Ferlo », a ajouté M. Ngom.

Daouda Ngom est revenu sur ce « scandale » lié au déplacement des animaux de l’enclos de Katané en 2020. A cet effet, il a précisé que « l’État du Sénégal n’est pas contre le transfert des oryx de l’enclos de Katané vers d’autres réserves, mais pas privées. Le déplacement des oryx vers les réserves de Koyli Alpha et Amboura a permis de multiplier leur nombre et d’éviter la consanguinité ».

Poursuivant son allocution, il a ajouté : « l’enclos de Katané, que j’ai visité pour la première fois en 2012, a une triple fonction : conservation, développement humain durable et appui logistique. C’est dans la fonction de conservation que nous avons échoué, car l’enclos de Katané doit être valorisé du point de vue de l’écotourisme ».

Moctar FICOU / VivAfrik

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