Un communiqué officiel parvenu à VivAfrik a fait valoir que le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé, mercredi 15 mai 2024 à Abidjan, la capitale ivoirienne, un don de 22,7 millions de dollars au Malawi. L’opération d’appui budgétaire sectoriel doit servir à la mise en œuvre du Programme de productivité et de commercialisation agricoles, un projet de réformes dans le secteur agricole et sur le renforcement de la résilience face aux changements climatiques.
Rappelons que le Programme de productivité et de commercialisation agricoles est conçu pour catalyser la croissance économique et assurer la sécurité alimentaire au Malawi. Il vise aussi l’optimisation de l’efficacité, de la transparence et de la responsabilité dans les dépenses du secteur agricole ainsi que le renforcement des mesures de préparation aux catastrophes et de résilience climatique.
Le pays d’Afrique australe est confronté régulièrement à des phénomènes climatiques extrêmes : inondations, insuffisance des pluies, sécheresses et cyclones.
Les fonds soutiendront le développement d’un module d’enregistrement et le déploiement d’un système national d’information sur la gestion agricole. Les réformes ciblées comprennent l’amélioration des systèmes de gestion des finances publiques, en particulier en ce qui concerne les contrats du secteur agricole.
« Cette opération d’appui budgétaire arrive à point nommé, car elle intervient alors que le Malawi est confronté à des défis macroéconomiques sans précédent. Nous encourageons le gouvernement à assurer une mise en œuvre efficace du programme pour aider à surmonter certaines des contraintes majeures à la commercialisation de l’agriculture et à la productivité agricole », a confié Macmillan Anyanwu, responsable pays de la Banque africaine de développement (BAD) pour le Malawi, soulignant l’importance de ce soutien opportun.
L’initiative s’aligne, selon le communiqué, stratégiquement sur les efforts visant à stimuler les investissements du secteur privé dans l’agriculture, stimulant ainsi la productivité, la valeur ajoutée et la capacité d’exportation au sein de chaînes de valeur spécifiques.
Les ministères des Finances et des Affaires économiques ainsi que de l’Agriculture mettront en œuvre le programme. Les avantages attendus s’étendent aux entités du secteur privé, en particulier celles du secteur agricole et aux populations malawites.
Moctar FICOU / VivAfrik