AIE – France : Paris accueille la première grande réunion sur l’énergie après la COP 28 avec la participation de plus de 30 ministres de l’Energie ou du Climat

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L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a profité de son 50ème anniversaire pour organiser les mardi 13 et mercredi 14 février 2024 à Paris, la capitale française, la première réunion internationale de haut niveau depuis la 28ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 28) de Dubaï en décembre 2023 où le monde est convenu de « transitionner hors » des énergies fossiles, émettrices de gaz à effet de serre responsables du réchauffement de la planète.

L’objectif visé est de produire de l’énergie pour l’humanité et supprimer les émissions de CO2 pour la planète. Plus de trente ministres de l’Energie ou du Climat ont pris part à cette réunion à Paris pour plancher sur le financement de la transition énergétique et climatique mondiale.

Rappelons que l’Agence internationale de l’énergie, rattachée à l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), est composée de pays pour la plupart importateurs de pétrole, et a été créée en plein choc pétrolier dans les années 70.

Comment continuer de produire, se déplacer, se chauffer, se nourrir, sans réchauffer le climat ? Les participants se demanderont comment financer les investissements majeurs nécessaires à ce tournant critique pour l’avenir de la vie sur la planète sans susciter d’inégalités supplémentaires et de conflits, selon Eamon Ryan, ministre irlandais de l’Environnement et du Climat qui présidera la réunion aux côtés du ministre français de l’Economie et de l’Energie, Bruno Le Maire.

« Il s’agit du projet de paix des temps présents, et nous devons nous assurer que toutes les parties du globe se sentent soutenues, pas seulement les riches », a déclaré à connaissancedesenergies.org, M. Ryan dans un communiqué diffusé avant l’ouverture des débats.

Poursuivant son allocution, il a rappelé dans la même source que « si le monde veut développer des énergies alternatives aux énergies fossiles » qui n’émettraient plus de CO2 réchauffant l’atmosphère comme le font actuellement le charbon, le pétrole et le gaz naturel, les investissements mondiaux (publics et privés) devront atteindre 4 500 milliards de dollars par an d’ici à 2030.

« Au moins 2 200 milliards devraient être investis chaque année dans les pays émergents et en développement », a estimé l’AIE.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et l’émissaire présidentiel américain pour le climat John Kerry, ont été aux côtés de ministres de la Colombie, du Costa Rica, de l’Egypte, du Kenya, du Sénégal, de Singapour et de l’Ukraine notamment. En outre, des patrons de grands groupes énergétiques et des membres de la société civile vont aussi assister aux échanges.

M. Ryan a notamment souligné le « rôle important » du Brésil qui détiendra la présidence du G20 en 2024, et sera le pays hôte de la COP30 en 2025, après la prochaine COP29, prévue à Bakou en Azerbaïdjan fin 2024.

Moctar FICOU / VivAfrik

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