La production de la fraise au Bénin, une mine d’or sous valorisée

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La fraise, habituellement vue dans les pays occidentaux, a toujours attiré l’attention des africains et ne se présente plus à l’instar des fruits de luxe comme autrefois. Elle est cultivée dans plusieurs pays d’Afrique dont la plus grande production est assurée par cinq pays le Maroc, la Tunisie, le Kenya, le Burkina Faso, le Sénégal et le Mali.

Petit fruit rouge issu des fraisiers, la fraise est une espèce de plantes herbacée appartenant au genre fragaria. Elle fait son apparition sur le sol béninois en 2019. Que faut-il retenir de ce « faux fruit » produit au Bénin ?, s’interrogent nos confrères de lerural.bj.

Originaire de l’Amérique du Nord, la fraise est de plus en plus produite en Afrique et désormais au Bénin. Elle est un fruit cultivé dans un climat sec mais aussi humide grâce à l’évolution des techniques agricoles, a expliqué à lerural.bj l’ingénieur agronome et pionnier du fraisier béninois, Junias Agossou. C’est une mine d’or qui se produit actuellement dans la région Nord (Parakou) et sera d’ici peu exportée dans le Sud à en croire ce dernier.

Par ailleurs, la fraise est produite en plein et en hors sol. En termes de terre adaptée, le fraisier préfère un sol acide neutre riche en matière organique et se réchauffant vite. Il crée la salinité et préfère les sols perméables. C’est également un fruit allergique aux parcelles inondées et dont la semi se fait en février puis la récolte entre avril et juin. Deux variétés de ce fruit sont cultivées en terre béninoise. Il s’agit des fraises festivals et Ostara, a détaillé le média en ligne lerural.bj.

En ce qui concerne les chaînes de valeurs, les fraises béninoises sont transformées en jus, en sirops, en confiture et en savon selon le fraisiculteur ingénieur agronome. Cette spéculation est encore une lampe allumée gardé sous le lit demeurant dans l’ombre. Pourtant, plus de 500 tonnes sont demandées sur le marché chaque année selon Junias Agossou. « Cette culture n’est pas encore organisée et accompagnée comme il le faut en filière par l’État béninois » dixit M. Agossou. Cependant, cette spéculation fraîchement créée à un avenir meilleur dans le système agricole au Bénin, a conclu le site internet lerural.bj.

Moctar FICOU / VivAfrik  

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