La transformation des systèmes alimentaires et l’agriculture par une recherche au menu de la 2ème Assemblée générale de l’initiative TSARA

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La 2ème Assemblée générale de l’initiative TSARA (« Transformer les systèmes alimentaires et l’agriculture par une recherche en partenariat avec l’Afrique ») qui regroupe 19 organismes de la recherche agricole au niveau africain et international s’est ouverte, ce jeudi 25 janvier 2024, au Sénégal. Cette rencontre permettra aux participants de présenter le bilan de l’exercice de la coprésidence sortante (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement – CIRAD et l’Agricultural research council – ARC) et passer le témoin à l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA) et à l’Institut français de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE).

Pour Elisabeth Claverie de Saint Martin, Présidente-directrice générale (PDG) du CIRAD, coprésidente sortante de l’initiative, « cette Assemblée générale doit prendre des décisions. Chaque personne représentant son institution sur des propositions des thématiques scientifiques, de gouvernance, d’entrée de nouveaux membres et de projets sur lesquels les acteurs doivent travailler. Nous devrions décider d’avoir un comité consultatif externe avec la participation de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de l’Union européenne (UE), de l’Union africaine (UA). C’est bien la partie globale de cette initiative qui doit être actée ».  

Se prononçant sur son bilan, la PDG du CIRAD « trouve que les équipes ont beaucoup travailler puisque qu’on a déjà monté quelques projets, on a mis en place des financements de thèses de formation qui vont être réservés. Pour l’initiative TSARA, on a mobilisé des financements au profit de nos initiatives. On a quelques projets, d’ailleurs certains sont financés par l’ambassadrice de France au Sénégal. En un mot, il a y a des réalisations très concrètes, des jeunes qui vont être formés, des projets qui sont lancés… »     

L’initiative TSARA se présente donc comme une opportunité pour le continent africain en matière de recherche agricole. Ainsi, « dans un contexte marqué par les changements globaux et des chocs multi facteurs qui affectent le monde et particulièrement l’Afrique, cette initiative est venue à point nommé pour contribuer à la lutte contre l’insécurité alimentaire et à l’atteinte d’une souveraineté alimentaire en Afrique », a souligné le conseiller technique du ministre sénégalais de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, venu présider la cérémonie d’ouverture de cette assemblée.

Selon Abdoulaye Diagne, la présence d’institutions africaines issues des 5 régions du continent, au côté du CIRAD et de l’INRAE, témoigne, s’il en était encore besoin, de « votre engagement et suscite beaucoup d’espoirs quant à l’atteinte des objectifs visés ».

Au regard de ces ambitions, l’initiative TSARA trouve son ancrage dans les orientations stratégiques du Programme détaillé de développement agricole de l’Afrique (PDDAA) de l’UA et des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, a-t-il fait observer.

Ainsi, en accompagnant la nécessaire transformation des systèmes alimentaires en Afrique, pour qu’ils soient productifs, résilients, inclusifs, autonomes et durables et en contribuant à la création d’emplois et à la préservation des ressources (eau, sols, biodiversité), il va s’en dire que l’initiative TSARA contribuera au bien-être social et à la santé mondiale.

De son côté, le directeur général de l’ISRA, le Dr Momar Talla Seck, nouveau coprésident de l’initiative TSARA, éprouve « un sentiment immense de fierté pour les institutions de recherche et d’enseignement du Sénégal de recevoir leurs pairs dans le cadre de partenariats internationaux indispensables à une recherche agricole de plus en plus confrontée aux changements globaux tels que le changement climatique, des incidences de la géopolitique mondiale, de la démographie et de l’urbanisation galopantes et de leurs impacts sur les systèmes alimentaires ».  

M. Seck espère enfin une transformation des systèmes alimentaires de l’Afrique par une recherche agricole performante et ouverte.

Moctar FICOU / VivAfrik

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