La région de Ziguinchor accueille, du 8 au 10 décembre 2023, un atelier de formation sur le contrôle et la certification des semences du riz à l’intention de cent trente-cinq responsables et contrôleurs de semences de riz des régions de Kaolack, Thiès, Fatick, kaffrine, Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
Organisée par l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), la session qui entre dans le cadre de la signature d’une convention entre l’ISRA et le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVALE-CV) va durer trois jours.
De l’avis du chercheur à l’ISRA et point focal de la convention ISRA-PROVALE- CV, le Dr Moustapha Guèye, « l’objectif de cet atelier est de contribuer à la souveraineté alimentaire à travers un renforcement des dispositifs qui sont chargés de contrôler et de certifier les semences ».
Le Dr Guèye qui s’exprimait jeudi 7 novembre 2023 a rappelé que « la semence est très importante parmi les intrants », suggéré que « si nous voulons booster la production de riz au Sénégal, il faut nécessairement augmenter les quantités certifiées de semences ».
Poursuivant son allocution, il a renchéri : « nous avons une nouvelle variété de riz qui vient au Sénégal et un nouveau règlement communautaire. Donc, il est bon de temps en temps qu’on renforce les capacités des acteurs au niveau des structures afin qu’ils puissent accompagner le volet semence, surtout dans la partie sud et dans le bassin arachidier ».
Pour sa part, le Directeur régional de développement rural (DRDR) de Sédhiou, Kasimir Adrien Sambou a estimé que « ces techniciens, ingénieurs et producteurs sont formés dans l’objectif d’avoir davantage une semence performante au Sénégal. Durant ces trois jours, nous allons discuter sur la législation semencière de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) », a souligné M. Sambou.
Il a ajouté que « les participants vont essayer de revoir les principales pathologies sur le riz au niveau des différents écosystèmes et les techniques pour contrôler ces ravageurs et maladies ». Après cet atelier, dit-il, il y aura une diffusion de ces innovations technologiques au niveau des paysans.
Moctar FICOU / VivAfrik