Le ministre Sierra Léonais de l’Agriculture, des Forêts et de la Sécurité alimentaire, Abu Bakarr Karim, a signé un accord, avec le représentant-pays de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Saeed Abubakar Bancie, pour la mise en œuvre, en collaboration avec le Vietnam, d’un programme visant à renforcer la filière rizicole en Sierra Leone le 9 juin 2023, a annoncé un communiqué publié sur le site de l’organisme onusien.
Le document officiel précise que d’un coût total de 5 millions $, ce nouveau programme s’étendra sur une période de 4 ans. Il devrait permettre selon les responsables d’aider les différents acteurs de la filière sierra-léonaise à accroître leur productivité et leur production de riz grâce à un meilleur accès aux technologies améliorées et à la transposition à plus grande échelle des meilleures pratiques tout au long de la chaîne de valeur.
La même a renchéri que « des experts et des techniciens spécialisés dans la production de riz, l’irrigation, la sélection du riz, la mécanisation et la gestion post-récolte seront déployés sur différents sites nationaux, y compris des stations de recherche. En outre, des initiatives de renforcement des capacités telles que des voyages d’études, des formations sur le terrain et des formations de formateurs seront mises en œuvre pour renforcer les capacités des parties prenantes locales ».
Dans le cadre de ce partenariat tripartite, le Vietnam, 5ème producteur mondial de riz blanchi et 3ème fournisseur du continent africain après l’Inde et la Thaïlande, s’engage à mettre à contribution son expertise dans le secteur.
En Sierra Leone, la culture du riz est réalisée sur une superficie de plus de 820 000 hectares. Dans le pays, la production locale de riz blanchi couvre environ 70 % des besoins de consommation qui sont évalués à plus de 1,4 million de tonnes par an d’après les données du Département de l’agriculture des États-Unis (USDA).
Rappelons qu’en Sierra Leone, le riz est un produit de grande consommation. Le pays qui cible l’autosuffisance dans la denrée multiplie les coopérations internationales pour améliorer le niveau de sa production.
Moctar FICOU / VivAfrik