C’est un effet du réchauffement climatique qui surprend quelque peu les scientifiques. L’effet de serre induit par les émissions humaines de gaz à effet de serre réchauffe le climat, mais paradoxalement, refroidit la partie haute de l’atmosphère.
Selon RFI qui donne l’information, à la manière d’un oignon, l’atmosphère de la Terre est composée de plusieurs couches. Nous vivons dans la troposphère, jusqu’à une quinzaine de kilomètres d’altitude, c’est là que se déroule l’essentiel des phénomènes météorologiques et climatiques.
À cause de l’homme, elle se réchauffe. Avec l’effet de serre provoqué par nos émissions de gaz fossiles, la chaleur y reste prisonnière et se diffuse moins dans les couches supérieures de l’atmosphère, celles-ci refroidissent donc à un rythme soutenu. La température y décroit en effet deux fois plus vite que la troposphère ne se réchauffe, lit-on dans les colonnes de Radio France internationale.
Ce n’est pas une bonne nouvelle, car il règne dans ces couches supérieures des phénomènes climatiques essentiels au bon équilibre du système. Des vents très rapides y soufflent par exemple, avec un effet sur l’ensemble de la planète et il est aujourd’hui difficile d’anticiper à quel point ils seront perturbés par ces changements.
Ce refroidissement a un autre effet : l’air froid se condense. En clair, il prend moins de place que l’air chaud. En conséquence, notre atmosphère se contracte et rétrécit. Elle a perdu près d’un kilomètre et demi durant les 20 dernières années, mais là aussi, ce phénomène est encore mal compris et ses conséquences restent à étudier avec précision, a conclu le média en ligne.
Moctar FICOU / VivAfrik