Les gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD), des experts en croissance inclusive et en développement durable vont tenir une rencontre intitulée « Événement thématique du savoir 3 » vendredi 26 mai 2023, de 9 h à 10 h 30, heure d’Égypte (GMT+3) au The Capital, Centre international des congrès de Charm el-Cheikh, et en visioconférence (le lien est externe).
En effet, l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), les « High 5 », les priorités opérationnelles de la Banque africaine de développement et les Objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 des Nations unies épousent tous le principe d’un développement accéléré, inclusif et durable. Le premier plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 prévoyait que d’ici à 2023, les économies africaines seraient transformées, inclusives et durables, avec une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 7 % par an.
Selon le site internet de la BAD, les objectifs sont inscrits dans les priorités stratégiques, les « High 5 » de la Banque africaine de développement, dont une évaluation du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a clairement montré que leur réalisation permettra à l’Afrique d’atteindre environ 90 % des Objectifs de développement durable.
Dans ce contexte, précis le site internet de l’institution financière africaine, la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement et l’Agence de développement de l’Union africaine – Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA – NEPAD) s’associent pour entreprendre une étude multisectorielle visant à faire ressortir les actions requises pour placer chaque pays africain sur une trajectoire de croissance annuelle du PIB de 7 % à 10 %, et ce de manière soutenue pendant les 40 années restantes de la période de mise en œuvre de l’Agenda 2063.
Cette session thématique axée sur le thème, « Actions clés pour parvenir à une croissance inclusive et à un développement durable en Afrique », va permettre de recueillir les commentaires, les contributions et les retours d’information des parties prenantes sur les conclusions préliminaires du rapport.
Moctar FICOU / VivAfrik