Ce qui était dans l’air est désormais officiel. En effet, l’ambassadrice des États-Unis au Liban, Dorothy Shea, a annoncé le lancement d’un fonds d’énergie solaire et renouvelable géré par l’Agence américaine de développement international (USAID).
Le fonds, d’une valeur de 20 millions de dollars, servira à financer l’achat et l’installation de systèmes d’énergie solaire. Il prêtera un capital aux entreprises à des taux commerciaux tout en prévoyant un remboursement dans les 2 à 3 années qui suivent. Ce remboursement sera possible grâce aux économies accomplies par moins de dépendance aux générateurs diesel, a précisé la diplomate américaine.
Poursuivant son allocution, Mme Shea, a notifié que l’« USAID a contribué (hauteur de) 4 millions de dollars en capital de démarrage pour le fonds et travaille à assurer 16 millions supplémentaires par l’intermédiaire d’investisseurs privés ».
Selon les deux parties, le but est de faciliter l’achat et l’installation de systèmes solaires pour 25 entreprises. A cet effet, l’ambassadrice américaine a fait valoir que « nous nous attendons à ce que le coût opérationnel de ces entreprises baisse de 20% grâce à la réduction des dépenses en électricité. Ceci contribuera à booster leur productivité et protéger les emplois libanais ».
Dorothy Shea a enfin indiqué que « ce fonds n’est pas la première initiative du gouvernement américain pour pallier la crise énergétique au Liban, il s’y emploie depuis 2012 », ajoutant que « USAID a récemment lancé le projet INARA d’une valeur de 30 millions de dollars afin de fournir de l’énergie sûre et renouvelable ».
Moctar FICOU / VivAfrik