Dakar, la capitale sénégalaise abrite un atelier d’évaluation de la phase 1 du programme régional de développement de la chaîne de valeur riz financé par la Banque islamique de développement (BID).
« Le but de cet atelier est de détecter tous les goulots d’étranglement pour trouver des solutions idoines », a expliqué, lors de la cérémonie d’ouverture de la rencontre ouverte jeudi 16 mars 2023, Amadou Kader Diallo, représentant de la Banque islamique de développement (BID), qui a financé ce projet à hauteur de 200 millions de dollars, soit plus de 123 milliards FCFA, signalant que le Sénégal, le Niger, la Sierra-Leone, la Gambie et la Guinée sont les bénéficiaires de la première phase du projet.
De son côté, Pape Malick Ndao, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, venu présider la cérémonie d’ouverture de cette rencontre de trois jours a expliqué que « la filière riz occupe une place importante dans la stratégie nationale de souveraineté alimentaire du Sénégal » et « ce projet est venu à son heure ». A l’en croire, le Sénégal va écouter et s’inspirer de l’expérience des autres pays.
Poursuivant son allocution, il a souligné que « le Sénégal va présenter son programme de mise en œuvre et nous allons relever toutes les difficultés et contraintes rencontrées dans l’élaboration de ce programme », appelant à « une diligence des acteurs présents à cet atelier » pour pouvoir rectifier les erreurs.
La délégation de la Guinée, un des pays bénéficiaires de la phase 1, a relevé « la situation particulière » dans ce pays, où il y a un « retard (…) persistant ». « L’atelier est un cadre idéal pour débattre des difficultés de la filière riz et de les surmonter », a relevé cette délégation.
L’objectif de cette rencontre est aussi « de prendre en compte les spécificités de chaque pays bénéficiaire » pour l’accompagner à développer la filière riz.
« La filière riz occupe une place importante dans la stratégie nationale de souveraineté alimentaire du Sénégal », a insisté le secrétaire général du ministère sénégalais de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.
Selon lui, « le Sénégal va présenter son programme de mise en œuvre, et nous allons relever toutes les difficultés et contraintes rencontrées dans l’élaboration de ce programme », en s’inspirant des expériences des autres pays.
Le programme régional de la chaîne de valeur riz, qui a débuté en décembre 2018, en est actuellement à sa deuxième phase. D’une durée de cinq ans, elle concerne le Cameroun, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Mali.
Moctar FICOU / VivAfrik