Le blé russe est la cible des pays africains. La Russie enregistre une intensification de la demande de son blé dans plusieurs pays africains, les facteurs de soutien de celle-ci étant les paiements en roubles et la compétitivité des produits russes, a expliqué à Sputnik l’Union céréalière russe.
La même source a renseigné que le blé russe trouve de nouveaux débouchés au Kenya, en Tanzanie et en Angola qui réunit environ 400 acteurs du secteur.
Selon directrice du département analytique de l’organisation, « la saison dernière, nous n’avons pas expédié de blé […] au Kenya, en Tanzanie, en Angola, par contre cette saison, nous constatons qu’il y a des livraisons assez actives vers l’Afrique: la demande en février est à un niveau élevé ».
Pour Elena Turina qui s’exprime dans les colonnes de Sputnik, les livraisons ne font pas partie de l’accord céréalier, mais sont simplement basées sur la demande dans ces pays africains.
En février 2022, rappelle le site d’information qui cité les données de l’Union, 3,7 millions de tonnes de céréales ont été exportées par la Russie, soit 35,4% de plus qu’en février 2022. Quant aux expéditions de blé, elles ont augmenté de 37,6% à 3,05 millions de tonnes.
La demande égyptienne a quadruplé
Les partenaires de longue date dans le domaine s’activent également. L’Égypte, qui reste l’un des principaux importateurs de blé russe, a augmenté ses achats. En février 2023, les livraisons ont été multipliées par 4 pour atteindre plus d’un million de tonnes, selon l’Union céréalière russe. D’après la responsable, la tendance s’explique par le fait que les paiements entre la Russie et l’Égypte commencent à être effectués en roubles.
Un autre pays africain, l’Algérie, a commandé en février 60 000 tonnes, tandis qu’en février 2022 le blé russe n’a pas été expédié vers ce pays.
« La demande pour le blé russe est à un niveau assez élevé », a fait savoir à Sputnik Elena Turina.
Moctar FICOU / VivAfrik