Le chef des travaux à la faculté des sciences agronomiques de l’Université de Kisangani, une ville de la république démocratique du Congo (RDC), a affirmé, samedi 4 mars 2023 au cours d’un entretien accordé à nos confrères de l’ACP que l’utilisation du bambou comme source de bioénergie peut atténuer la pression exercée sur les autres ressources forestières.
De l’avis de Bonaventure Kisi, « pour palier à la déforestation en République démocratique du Congo, l’utilisation du bambou est l’une des stratégies proposées par les experts de l’agriculture et de l’environnement ».
Selon lui, la déforestation est inévitable en Afrique, notamment en RDC où la population est obligée de construire des maisons et chercher du bois pour le chauffage.
Poursuivant son allocution, l’expert a laissé entendre a laissé entendre que « le bambou offre un outil stratégique, naturellement abondante pour la réduction de la pauvreté, la protection de l’environnement et l’atténuation du changement climatique ».
A l’en croire, citant l’Organisation international pour le bambou et le rotin (INBAR), le bambou peut séquestrer plus de carbone, soit 200 à près de 400 tonnes par hectare, que certaines plantations d’arbres.
En RDC, la coupe du bois combustible est considérée comme l’un des principaux moteurs de la déforestation.
Moctar FICOU / VivAfrik