Eau et de l’agriculture : La BAD finance six projets à hauteur de 184 millions de dollars au Burkina Faso   

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La Banque africaine de développement (BAD) a signé, lundi 27 février 2023, dix conventions de financement de six projets d’une enveloppe globale d’environ 184 millions de dollars américains avec le Burkina Faso, a indiqué le ministère burkinabè de l’Economie, des Finances et de la Prospective. Mieux, Aboubakar Nacanabo, et le Responsable Pays du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Daniel Ndoye, ont signé ces conventions de financement sous forme de prêts et de dons d’un montant d’environ 114 270 000 000 FCFA (184 019 370 de dollars) au profit de six projets de développement intervenant dans les secteurs de l’eau et de l’agriculture au Burkina Faso.

48.6 millions de dollars seront employés dans trois projets qui permettront au gouvernement burkinabè d’améliorer l’accès aux services durables d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement dans les zones d’intervention et contribuer à l’atteinte de l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement, a indiqué le responsable Burkinabè.

Les premières conventions portent sur le financement du projet d’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement pour le renforcement de la résilience (PASEPA-2R) ; du projet de promotion de l’hygiène, de l’eau potable et de l’assainissement et de renforcement de la résilience de la population à la Covid-19 et au changement climatique en milieu rural dans huit provinces (PHEPA-8P) et du projet d’appui à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement et renforcement des capacités de la résilience de la population à la Covid-19 et au changement climatique dans les quartiers périphériques de Ouagadougou (PAEPA-QP), a expliqué le ministère Burkinabè en charge de l’Economie qui a rendu publics ces accords.

Pour ce qui est du secteur de l’agriculture, 135 millions de dollars seront investis dans trois projets qui permettront de développer les chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et lutter contre les inégalités de genre ainsi que soutenir les agriculteurs.           

Pays à vocation agricole, le Burkina Faso fait toutefois face régulièrement à un déficit céréalier exposant chaque année des milliers de personnes à une insécurité alimentaire.

Le 24 février 2023, le président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, qui a rencontré les acteurs du secteur rural, a partagé sa vision et sa volonté de faire du secteur rural un vecteur incontournable pour atteindre la sécurité alimentaire.

« Je ne sais pas pourquoi un pays comme le Burkina Faso doit importer des denrées alimentaires. C’est difficile de comprendre parce que nous avons des terres, nous avons de l’eau en surface comme sous la terre, nous avons du potentiel », avait déclaré le président Traoré.      

Moctar FICOU / VivAfrik

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