Bonne nouvelle pour les autorités nigériennes. En effet, le Niger qui se dote d’un Plan de développement économique et social 2022-2026, ambitionne de réaliser un taux de croissance économique annuel moyen de 9,3%, un taux d’inflation inférieur à 3% et un déficit budgétaire global contenu à moins de 3% » mais aussi de réduire le taux de pauvreté de huit points de pourcentage, notamment de 43% en 2022 et de 35% en 2026.
C’est dans cette optique que les bailleurs de fonds et partenaires au développement du Niger ont promis de mobiliser des financements d’un montant global de 45 milliards d’euros (47 milliards $) pour son Plan de développement économique et social (PDES) 2022-2026 lors d’une table ronde organisée les 5 et 6 décembre 2022 à Paris, la capitale française.
Rappelons que le Niger a chiffré les besoins en financements du PDES 2022-2026 à environ 29,6 milliards d’euros (30,9 milliards $). L’État s’est engagé à apporter 10,3 milliards d’euros et à mobiliser le reste auprès des partenaires institutionnels du pays et du secteur privé pour financer ce plan de développement qui comporte trois axes : le développement du capital humain, la consolidation de la paix et de la gouvernance et la transformation structurelle de l’économie.
C’est ce qu’a annoncé l’Agence de presse officielle nigérienne (ANP) qui a précisé que le président Mohamed Bazoum a présidé cette table ronde à laquelle ont notamment pris part l’Union européenne (UE) ainsi que des Etats comme la France et les Pays-Bas et des institutions financières multilatérales, dont la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale (BM) et la Banque islamique de développement (BID).
De l’avis du ministre nigérien du Plan, Rabiou Abdou, « le plan global fait 29,6 milliards d’euros. Dedans, l’État va injecter à lui seul 10,3 milliards. Cela fait à peu près 35% de tout le financement global. Cet effort-là, il traduit d’abord la responsabilité de l’État. Notre engagement en tant qu’État à jouer notre partition. Cela est à notre portée. Aujourd’hui, nous sommes un pays pétrolier, mais un petit pays pétrolier. Mais à partir déjà de 2023, nous multiplierons par cinq nos exportations de pétrole ».
Moctar FICOU / VivAfrik