Un jeune Ougandais replante plus d’un demi-million d’arbres dans son pays

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Cette prouesse est rendue possible grâce aux prouesses de son association baptisée « Tree Adoption Uganda » (Adoption d’arbre Ouganda). En effet, il y a dix ans, Charles Batte, qui avait alors 19 ans, a décidé de planter des arbres dans les communautés rurales de son pays. Natif de Kampala, il avait des attaches dans le village de Kahiti, à 37 km de là.

S’expliquant sur son initiative dans un sourire qui dévoile les dents du bonheur, il a laissé entendre que « l’idée était à la fois d’avoir une action climatique et d’encourager les jeunes à ne pas fuir les campagnes ».

Alors que la 27ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) bat son plein à Charm el-Cheikh en Égypte, le jeune Charles Batte qui a lancé un programme ayant déjà permis de replanter plus d’un demi-million d’arbres dans son Ouganda natal continue  de faire parler de lui…

C’est comme ça qu’il s’est mis à étudier l’agroforesterie. En Ouganda, pays qui subit les effets du réchauffement climatique (sécheresse, températures extrêmes, inondations et glissements de terrains.), le couvert forestier a réduit de 4,5 millions d’hectares en 1990 à moins de 2 millions, a indiqué le leparisien.fr.

L’association a déjà planté 600 000 arbres, des espèces locales « surtout des mahoganis et des caliandra, connus pour être des puits de carbone », a-t-il décrit dans la même source. Ce jeune homme récompensé par de nombreux prix et déjà invité à la COP de Paris il y a six ans, développe une action « data driven », comprenez basée sur la connaissance. Il a créé une application sur portable où les planteurs entrent les coordonnées, l’espèce, l’état de chaque arbre. « Il ne s’agit pas de dire, comme certains Etats : J’ai planté des centaines de millions d’arbres, il faut de la transparence », a plaidé le fondateur de association « Tree Adoption Uganda ».

Si l’on se fie au site d’information leparisien.fr, la bonne idée pour financer ce projet de reforestation très ambitieux : faire adopter chaque plant. En payant 1 dollar ou 1,50 dollar (1 à 1,5 euro), chacun peut sponsoriser un arbre, et l’ONG se charge d’informer des progrès de ses protégés et du fermier qui s’en occupe. « Nous sommes en contact avec des compagnies pour leur permettre de compenser leurs émissions carbone et cela aide des petits fermiers à survivre », a résumé Charles Batte.

Qui a conclu que l’ONG ne s’arrête pas là, elle participe à la campagne nationale 40 millions d’arbres pour ce pays de 40 millions d’habitants, grâce à son application. Le gouvernement ougandais aussi a besoin de fiabilité. En mai, l’ONG a aussi organisé sa deuxième course #RUN4CLIMATE « surtout pour attirer l’attention sur les zones les plus vulnérables comme Bududa, région de l’est touchée par des glissements de terrain ». Et puis en Ouganda, « c’est important de s’appuyer sur la jeunesse » insiste Charles, alors que le pays le plus jeune du monde les moins de trente ans comptent pour 78 % de la population.

Moctar FICOU / VivAfrik

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