Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris l’engagement de protéger, au mieux, les forêts tropicales du Bassin du Congo et de travailler avec tous les pays voisins et la Communauté internationale.
M. Tshisekedi qui s’exprimait à Londres où il participait au Sommet FT Africa a souligné la nécessité de préserver le Bassin du Congo qui constitue à ce jour, le premier poumon mondial. Il a, en outre, appelé à la prise de conscience de la communauté internationale pour la protection du bassin du Congo. « Il faut que tout le monde comprenne que les forêts sont certes celles de la République démocratique du Congo mais que c’est un patrimoine mondial aujourd’hui », a-t-il insisté.
Ces forêts, a dit le Président Félix Antoine Tshisekedi, sont d’une importance capitale à l’échelle mondiale et elles s’étendent sur six pays d’Afrique centrale du Bassin du Congo avec une superficie de plus de 2 millions de Km carré de forêts tropicales.
« C’est pourquoi la RDC, tout comme toute l’Afrique, réitère l’engagement à mettre tout en œuvre l’Accord de Paris et à contribuer, de ce fait, à la lutte globale contre le changement climatique, dans le contexte du développement durable et de la réduction de la pauvreté », a-t-il soutenu.
Le Président congolais a aussi fustigé le comportement de la communauté internationale qui estime que la RDC mettrait la nature en danger en exploitant ses ressources.
Déplorant cette attitude, Felix Tshisekedi a laissé entendre que « lorsqu’on parle de mettre nos ressources en valeur pour avoir justement les moyens et pouvoir proposer des solutions, par exemple la sécurité de nos parcs, des solutions alternatives à la déforestation par nos populations, mais on nous fait encore le procès de mettre la nature en danger, pourtant nous cherchons seulement ces moyens que la communauté internationale s’était engagée à nous donner et qu’elle ne donne toujours pas depuis la Cop21 ».
« Aujourd’hui, à cause de la destruction en Amazonie, le bassin du Congo est devenu le premier poumon mondial mais est-ce que vous avez l’impression que la communauté internationale va dans ce sens ? Je ne crois pas. Donc, je pense que nous avons intérêt à tous nous mobiliser, ce n’est pas de l’argent qu’on va donner à Felix Tshisekedi, c’est l’argent qui va nous permettre de préserver notre planète », a poursuivi le chef de l’Etat Congolais.
Il sied de noter qu’à ce jour, des groupes armés actifs dans le parc de Virunga déboisent et tuent la faune et la flore sous l’œil impuissant de la communauté internationale.
Moctar FICOU / VivAfrik