« Le groupe des PMA veut se donner les moyens de bien préparer les négociations sur les changements climatiques », selon Abdou Karim Sall  

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« La réunion ministérielle du Groupe des négociateurs des Pays les moins avancés (PMA) sur les changements climatiques se tient au moment où l’actualité internationale est marquée par la recrudescence des phénomènes climatiques extrêmes qui frappent de plein fouet les PMA avec des conséquences énormes », a affirmé le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, ce mercredi 14 septembre 2022, à Dakar. Abdou Karim Sall s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion ministérielle du Groupe des négociateurs des Pays les moins avancés (PMA) sur les changements climatiques.

« En organisant cette rencontre stratégique et ministérielle, « le Groupe des Pays les moins avancés veut se donner les moyens de bien préparer les négociations sur les changements climatiques prévues très prochainement à Charm el Cheikh, en Egypte et d’assurer une meilleure prise en charge des préoccupations des pays », a dit M. Sall.

Dans cette dynamique, il urge de garder à l’esprit le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Selon ce rapport, une action climatique ambitieuse et urgente est nécessaire pour mettre le monde sur la bonne voie pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

Or, indique le responsable Sénégalais, force est de constater que d’énormes écarts existent aujourd’hui entre le niveau d’exécution actuel et celle préconisée par la science. Dans un tel contexte, seul un engagement avec des objectifs ambitieux de réduction des émissions de Gaz à effet de serre à travers les Contributions déterminées au niveau national (CDN) peuvent inverser la tendance et conduire le monde vers une trajectoire sobre en carbone.

Ainsi, « il y a lieu de retenir qu’avec la crise économique, énergétique et alimentaire que traverse le monde, les risques planent sur la tête des objectifs de la communauté internationale », a souligné le ministre sénégalais de l’Environnement qui reconnait que des avancés ont été notées avec l’adoption, en 2021, du Pacte de Glasgow.

Mais force est reconnaitre que les principales décisions occultes ne seront toujours pas en adéquation avec les attentes des besoins prioritaires des Pays les moins avancés.

Moctar FICOU / VivAfrik    

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