Le Sénégal travaille à remettre la sécurité alimentaire sur les rails. C’est pourquoi, l’implication des acteurs locaux dans la mise en œuvre de systèmes et mécanismes de sécurité alimentaire a été une des réussites du Projet de renforcement des capacités en matière de gouvernance de la sécurité alimentaire et de la résilience (RC-GSAR). C’est ce qu’a souligné, mardi 6 septembre 2022 à Dakar, son conseiller principal, Nishiyama Norityuki.
M. Norityuki qui s’exprimait lors de la 6ème rencontre du comité conjoint de coordination du projet a indiqué qu’il « est un projet qui a mis l’accent sur l’implication des acteurs locaux pour la mise en œuvre du système et mécanisme de la sécurité alimentaire au Sénégal. Plusieurs formations ont été tenues pour transférer des technologies, renforcer la capacité des acteurs et asseoir la connaissance du Japon dans le cadre de la gestion de la sécurité alimentaire ».
L’initiative visait le renforcement des capacités du Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire du Sénégal (SE-CNSA) dans la coordination, le suivi et l’évaluation des programmes de sécurité alimentaire, a dit le secrétaire exécutif de la CNSA.
Jean Pierre Senghor a salué l’apport et l’impact du projet en termes de conception d’un outil de travail ayant permis de favoriser davantage de transparence tout en facilitant la coordination et l’analyse des actions quotidiennes.
Cet outil, surnommé Cadre harmonisé d’analyse de zones à risque (CH) et des populations en insécurité alimentaire, fait désormais office d’indicateur pour suivre la situation alimentaire du pays, a laissé entendre Senghor.
« Nous avons à peu près 220 projets et programmes de sécurité alimentaire à travers le pays, ces outils ont facilité le travail que nous menons », a-t-il fait valoir non sans rappeler que les zones ciblées par le projet étaient Matam, Ranérou, Podor et Kanel, dans le nord du Sénégal où les « questions de sécurité alimentaires sont récurrentes ».
Moctar FICOU / VivAfrik