Le Sénégal fait face à de fortes inondations suites aux précipitations qui se sont abattues à Dakar et un peu partout dans le pays, samedi 3 et dimanche 4 septembre 2022. Se prononçant depuis la Mecque sur ces fortes pluies au micro de nos confrères de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), le chef de l’Etat a insisté sur le fait que ces pluies diluviennes sont le fruit des changements climatiques.
« Les pluies diluviennes sont dues aux dérèglements climatiques dans le monde. Ce qui fait que les pluies sont beaucoup plus intenses et les dégâts très importants. La Météo l’avait annoncé : en fin août début septembre (2022), l’on doit s’attendre à ce genre de précipitations », a-t-il déclaré au micro de la télévision nationale.
Poursuivant son allocution, le chef de l’Etat a ajouté que « c’est pourquoi, j’avais instruit le ministre de l’Intérieur et le ministre de l’Eau à faire la situation d’une façon journalière en donnant des alertes en collaboration avec la météo, ainsi que des recommandations pour que les bonnes pratiques soient adoptées. Alors, je présente mes condoléances à tous les sénégalais et les rassurer quant à l’assistance et les dispositions idoines ».
Ces pluies diluviennes ont fait trois morts, a annoncé le président Macky Sall dans un message de condoléances adressé aux parents des victimes et lu dimanche à la télévision nationale.
Selon M. Sall qui se trouve en visite en Arabie Saoudite, deux de ces décès ont été enregistrés dans les banlieues dakaroises de Cambèrene et de Yeumbeul, tandis que le troisième a été signalé à Sadel, dans le nord du Sénégal.
« Les pluies sont tombées avec une très forte intensité et en très peu de temps », a indiqué le président, expliquant que son pays vit des périodes de « dérèglement climatique qui entraînent une non-prédictibilité ».
Selon lui, depuis le déclenchement en août du plan Organisation des secours (ORSEC), « les services étatiques ont maintenu tout le dispositif dans les zones inondées pour apporter le secours de l’Etat, organiser la riposte en assistant les populations, évacuer les voies d’eau et apporter le soutien aux ménages impactés ».
Moctar FICOU / VivAfrik