La Semaine africaine du climat 2022 vise à exploiter les possibilités d’action en faveur du climat avant la COP 27.
La rencontre de Libreville a réuni, du 29 août au 2 septembre, environ 1500 experts, dirigeants et représentants de la société civile à ce rendez-vous clé. Les participants ont pour mission de discuter des menaces et opportunités liées au changement climatique. Cette impulsion politique de haut niveau en faveur de la collaboration sur le climat intervient quelques mois seulement avant que l’Afrique n’accueille la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, la COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte, en novembre prochain.
« Dans moins de trois mois, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques se tiendra à Charm el- Cheikh, en Égypte. La COP 27 est décrite comme la COP de l’Afrique et façonnera considérablement notre avenir. La Semaine africaine du climat, qui est l’un des derniers grands événements climatiques avant la COP 27, peut nous rassembler et nous permettre d’avancer sur la route de la COP 27 avec un objectif commun et la volonté de construire un avenir meilleur. Je vous invite à saisir cette opportunité pour travailler sur des solutions innovantes, concrètes et durables et donner aux nations africaines les moyens de lutter avec succès contre les changements climatiques », a déclaré le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, à l’ouverture de la Semaine africaine du climat.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le chef de l’Etat gabonais a été rejoint par les ministres de 42 pays de toute l’Afrique et des responsables d’agences onusiennes et multilatérales clés. ACW 2022 marque une étape importante vers la Conférence des Nations unies sur le changement climatique COP27.
« Les pays africains sont régulièrement frappés par des cyclones meurtriers. La montée du niveau de la mer menace des mégalopoles », a rappelé le président gabonais à la rencontre de Libreville.
Son ministre des Eaux et Forêts, Lee White, a été plus alarmant. « En Afrique, le changement climatique est une question de vie et de mort. Et si l’on n’arrive pas à freiner ce problème, dans 30 à 40 ans, le continent sera complètement déstabilisé. »
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