Un atelier national sur les moteurs de la déforestation et de la dégradation a enregistré la présence de trente (30) participants constitués des partenaires de la plateforme « Technique de concertation du système national de surveillance des forêts » (SNSF).
« Dans le cadre du projet d’estimation de la déforestation et la dégradation des forêts et des facteurs directs actuels et historiques associés à ces processus à l’aide de SEPAL », un atelier a été organisé par le secrétariat général à l’environnement avec l’accompagnement de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a relayé Alexis Emba dans les colonnes du site d’information ouragan.cd.
S’exprimant sur l’objectif de cet atelier à l’ouverture des travaux, le secrétaire général à l’environnement, Benjamin Toirambe a fait valoir que cet objectif est de « présenter et partager les résultats des détections de changements forestiers 2015-2020 à l’échelle nationale ; des statistiques, des calculs de surface et des analyses de confiance à l’échelle nationale ; d’évaluer la présence des différents types de moteurs directs actuels et historiques de la déforestation et de la dégradation ; de présenter les perspectives de la phase suivante du projet ».
Avec l’appui de l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale (CAFI), la FAO a mis au point une méthode mondiale, standard et à grande échelle d’estimation de la dynamique des forêts , dans le cadre du projet sus évoqué en recourant notamment aux outils libres pour cartographier les perturbations et quantifier les facteurs directs de déforestation et de dégradation des forêts, a-t-il fait savoir.
Si l’on se fie à Alexis Emba qui cite M. Toirambe, dans le cadre de l’évaluation de ces tendances, cette méthode a été expérimentée dans six pays d’Afrique centrale : la RDC, le Cameroun, le Gabon, la République du Congo, la Guinée équatoriale et la République centrafrique. Il a saisi l’occasion pour remercier la FAO pour la tenue de cette réunion et surtout son accompagnement sans faille à travers les différents projets pour l’intérêt de la population.
De son côté, le conseiller technique principal/FAO, Ndikumagenge Cleto, a, au nom de l’organisation, rappelé que la FAO accompagne les pays dans le cadre de sa mission autour des quatre piliers ou programmes, à savoir : la politique et stratégies, les chaînes de valeurs dans les secteurs forêts, pêche et autres ; l’environnement, gestion durable et changement climatique ainsi que la résilience. Il a exprimé la satisfaction de la FAO par rapport à l’équipe actuelle étant donné qu’en comparant les résultats au niveau national au regard du projet sur le plan régional, on s’aperçoit que cette équipe est largement en avance par rapport aux autres pays. C’est pour cela, il a martelé que le message de satisfaction de la FAO se situe au niveau de l’appropriation de ces résultats, lit-on dans les colonnes de ouragan.cd.
La même source relève que le représentant de la FAO a, par ailleurs, insisté sur la suite de ce projet où il sera organisé une plateforme PTC pour informer à grande échelle tous ces produits avec d’autres partenaires étant donné que ces résultats sont vraiment appréciés des uns des autres.
Il a, une fois de plus, réitéré la satisfaction de la FAO pour dire qu’en perspective, ces données pourront être capitalisées et valorisées dans le cadre de l’initiative en cours et à venir dans le cadre CAFI et autres. Dans une approche participative, les participants ont suivi des exposés présentés par les différents intervenants axés autour du projet promptement dit, des méthodologies, des résultats du projet et perspectives pour la seconde phase, a notifié Alexis Emba.
Moctar FICOU / VivAfrik