Le ministre Sénégalais des finances et du budget qui s’exprimait lundi 11 avril 2022 sur l’exploitation des hydrocarbures obtenus de la répartition entre le Sénégal et la Mauritanie à l’occasion de l’examen du projet de loi N⁰03/2022 relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de cette exploitation a renseigné que le partage se fera sur la base de la valeur ajoutée.
« Globalement, la quote-part du Sénégal, les impôts et taxes, la quote-part part de Petrosen, nous aurons un montant qui tourne autour de 24 milliards de dollars rapporté au prix du dollar actuel sur 30 ans. Ce sont 14 000 milliards FCFA que nous escomptons dans l’exploitation de ces gisements. C’est un montant de 700 milliards par an », a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.
A l’en croire, les recettes tirées de l’exploitation des hydrocarbures permettront d’assurer la satisfaction des besoins des générations actuelles et futures, à travers le financement efficace du développement.
Le projet de loi soumis aux députés fixe ainsi les principes concernant la budgétisation intégrale des recettes fiscales et non-fiscales tirées de l’exploitation des hydrocarbures, l’interdiction de toute cession anticipée ressources d’hydrocarbures et ou toute sûreté anticipée sur ces ressources, la création d’un fonds de stabilisation pour se prémunir des risques de volatilité des recettes d’hydrocarbures entre autres.
Moctar FICOU / VivAfrik