Bonne nouvelle pour les autorités sud-africaines animées par la volonté de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée afin de gérer efficacement le matériel et les équipements. Il est clair que la ruée vers les énergies renouvelables est indissociable à une main-d’œuvre qualifiée.
C’est dans cette optique que Cookhouse Wind Farm, l’un des plus grands parcs éoliens d’Afrique du Sud qui produit chaque année environ 341 000 MWh, réitérant sa volonté de renforcer les compétences des jeunes sud-africains en matière d’énergie éolienne, a initié un programme de formation à l’entretien des turbines éoliennes.
Les initiateurs de ce projet ont renseigné qu’il sera mis en œuvre sous la direction du South african renewable energy technology centre (SARETEC) et bénéficiera en particulier à la communauté de la province du Cap-Oriental.
A ce propos, Ryan Hammond, Président directeur général (PDG) de Cookhouse Wind Farm qui note que la formation durera sept mois, avec cinq mois de théorie et deux mois de pratique a laissé entendre : « reconnaissant que, comme le secteur se prépare à mettre en ligne plus de 14 GW de nouvelles capacités d’énergie éolienne au cours de la prochaine décennie, il aura besoin de 1 700 techniciens qualifiés pour soutenir cette croissance rapide, le programme va au-delà de notre marché local, car il est destiné à satisfaire les critères de qualification de formation mondiaux et locaux, créant ainsi une base de compétences exportables ».
Rappelons que l’Afrique du Sud s’est dotée d’une stratégie en matière d’énergies propres qui vise à produire 42 % de son énergie à partir de sources renouvelables, d’ici à 2030.
Moctar FICOU / VivAfrik