Dans un communiqué officiel parvenu à VivAfrik, l’ONG Catholic relief services (CRS) a indiqué qu’elle prendra part à la 9ème édition du Forum Mondial de l’Eau qui se tiendra à Dakar, la capitale sénégalaise et dont elle est l’un des principaux sponsors avec Caritas Sénégal. L’ONG CRS sera présente au pavillon « Nature Hub » dans le hall d’exposition.
A cet effet, « à partir du mardi 22 mars 2022 de 9h à 13h, CRS procédera à deux démonstrations sur ses approches et activités dans les domaines de la sécurité de l’eau dont un outil interactif « Water Benefit Calculator » permettant de modéliser en ligne les résultats de la mise en œuvre de pratiques agricoles respectueuses de l’eau, et la production décentralisée de chlore à petite échelle pour soutenir le contrôle des infections en services de santé en milieu rural », a souligné le communiqué.
Qui ajoute qu’à « 15h45, une présentation sur le développement du programme Fonds pour l’Eau à Freetown sera effectuée par Glynnis Cummings-John, directrice des programmes, CRS Sierra Leone ».
Par ailleurs, une conférence de presse se tiendra l’après-midi de 16h30 à 17h45, le tout se déroulera au niveau du pavillon « Nature Hub », a encore indiqué le texte précisant que le thème de la conférence est : « Parvenir à un monde de sécurité de l’eau pour tous ». Selon le document, ce thème sera exposé par le panel suivant :
- Alioune Fall – Conseiller technique régional WASH – région Afrique centrale.
- David Tsetse – Chef de file CRS du secteur eau et environnement.
- Fatimatou Sall – Chargée de programme WASH, CRS Sénégal.
- Jean-Philippe Debus – Conseiller technique régional eau, environnement et assainissement région Afrique de l’Ouest.
Mercredi 23 mars 2022 à partir de 10h45, au CICAD, une session spéciale « Les religions et le droit à l’eau pour tous » est organisée par Caritas Sénégal avec la collaboration de Catholic relief services (CRS) et du Dicastère pour le Service du développement humain. Ces trois organisations souhaitent montrer à quel point les authentiques valeurs, écritures et sagesses religieuses peuvent contribuer à la motivation nécessaire afin de préserver l’eau et de l’utiliser de façon solidaire et juste.
« Les intervenants seront des représentants religieux, experts techniques, intellectuels et professeurs de plusieurs pays, notamment du Sénégal, parmi eux : Imam Ahmadou Makhtar Kanté (imam, écrivain et conférencier), Nouno Mané (historien, Université Assane Seck de Ziguinchor), Benjamin Ndiaye (Archevêque de Dakar, bibliste), le Cardinal Czerny (Dicastère du Vatican pour le Service du développement humain intégral), l’Abbé Alphonse Seck (Secrétaire Général de Caritas Sénégal) et le Professeur Pedro Arrojo Agudo (Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’eau et l’assainissement) », lit-on dans le texte.
A en croire la même source, d’ici à 2050, près de quatre milliards de personnes, soit plus de 40 % de la population mondiale, pourraient être soumises à un stress hydrique élevé d’après le rapport, « Perspectives de l’environnement de l’OCDE (Ndlr : Organisation de coopération et de développement économiques) à l’horizon 2050 ».
Compte tenu des nombreux enjeux autour de la question pour les années à venir, CRS a développé sa stratégie 2019-2030 pour une sécurité de l’eau dans le monde.
Cette stratégie s’articule, selon le communiqué, autour de trois priorités :
1. L’eau dans des paysages durables
CRS travaille à la confluence de l’agriculture durable, de la gestion des bassins versants et de l’approvisionnement en eau.
2. WASH dans les contextes humanitaires et de développement
CRS travaille à un accès universel, équitable et durable à des services sûrs et abordables d’eau potable et d’assainissement.
3. Financement et gouvernance de l’eau
CRS travaille à étendre et à répliquer des modèles qui intègrent bien la gouvernance et la mobilisation de financement comme le fait le projet AZURE qui a été labellisé dans le cadre de l’initiative Dakar 2022 du 9ème Forum Mondial de l’Eau.
Un focus particulier est mis sur l’accès équitable à l’eau potable et à l’assainissement pour les populations pauvres, vulnérables et touchées par les catastrophes dans les zones urbaines, péri-urbaines et rurales. Le but est de leur faire connaître et faire adopter des pratiques de gestion des ressources en eau plus résilientes, plus équitables pour garantir une meilleure sécurité de l’eau.
Moctar FICOU / VivAfrik