Le Projet « African Activists for Climate Justice (AACJ) » officiellement lancé au Sénégal

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Un consortium composé de 5 organisations à savoir Panafrican climate justice alliance (PACJA), Natural justice (NJ), Oxfam Novib, african youth commission (AYC) et The African women’s development and communication network (FEMNET) a organisé, ce lundi 14 février 2022, un atelier national du lancement officiel de leur projet intitulé « African Activists for Climate Justice (AACJ) » à Dakar, dans la capitale sénégalaise.

Le nouveau projet AACJ est financé par le ministère des Affaires Etrangères Néerlandais pour une durée de 4 ans et 8 mois (Mai 2021 décembre 2025), dans le cadre de son Programme « Power of Voices ». Ce projet vise à amplifier les voix des femmes, jeunes et communautés locales et autochtones qui réclament la justice climatique. Il cherche également à renforcer les capacités des groupes les plus touchés par le changement climatique afin de faire progresser l’équité, la dignité et la justice pour les sociétés les plus vulnérables et les plus réprimées en Afrique, renseigne un document remis à la presse.

Selon le même document, il est mis en œuvre dans huit pays africains notamment au Burkina Faso, au Nigeria, au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, en Somalie, au Mozambique et en Afrique du Sud.   

Sohna Diecka Dia, directrice de programme à Natural justice (NJ) parlant au nom des cinq organisations qui composent le consortium a expliqué que le projet « African Activists for Climate Justice est un projet panafricain qui couvre huit pays de la sous-région. Au Sénégal, dit-elle, le projet vise à démocratiser le débat climatique. « Nous sommes partis du constat qu’au Sénégal, le débat climatique est juste entre les mains d’une certaine élite et que les communautés ne sont pas impliquées. Malheureusement, ce sont ces communautés qui vivent au jour le jour les impacts des changements climatiques. D’où la nécessité de les impliquer dans les débats climatiques ».  

« Le projet tourne au tour de cinq axes stratégiques : la mobilisation des jeunes et des femmes et de toutes les couches sociales avec un focus sur les jeunes et les femmes qui sont les plus vulnérables ; des récits sur les changements climatiques, leurs effets néfastes et également l’appel à une justice climatique plus forte ; le respect des droits des communautés qui est fondamental parce qu’aujourd’hui, le droit à un environnement saint est garanti au Sénégal ; la vulgarisation de bonnes stratégies endogènes auprès des communautés car elles ont la capacité de s’adapter avec les maigres moyens dont elles disposent, leur documentation mais aussi avoir une forte incidence sur les politiques au niveau national, régional mais aussi international, les accompagner pour une meilleure prise en charge des changements climatiques au Sénégal mais aussi de la justice climatique dans ce pays », a détaillé la directrice de programme à Natural justice.  

Qui conclue  qu’au Sénégal, le projet intervient dans la région de Dakar, la région de Thiès, la région de Ziguinchor, la région de Kolda, la région de Louga etc. Dans toutes ces régions, souligne-t-elle, le focus est mis dans les zones rurales, les zones péri-urbaines et sur le littoral qui est aujourd’hui menacé.

Moctar FICOU / VivAfrik

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