Le Sénégal œuvre sans cesse pour la conservation de ses milieux naturels. C’est dans cette optique que les autorités invitent les Partenaires techniques et financiers (PTF) à aider au renforcement de la conservation des Parcs nationaux de Niokolo-Koba (PNNK) et des oiseaux de Djoudj (PNOD), tous deux classés en tant que biens naturels depuis 1981.
D’après un communiqué de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) transmis à la presse jeudi 20 janvier 2022, le Sénégal mobilise ses Partenaires techniques et financiers pour le renforcement de la conservation des Parcs nationaux du Niokolo-Koba et de Djoudj, deux sites du patrimoine mondial.
La même source a fait part que ces deux espaces, reconnus pour « leur biodiversité unique et leur beauté exceptionnelle », sont confrontés à des enjeux de conservation particulièrement liés aux activités illégales, à la prolifération d’espèces envahissantes/exotiques terrestres, à l’exploitation minière ou encore à l’impact des activités agricoles ».
Ces diverses menaces d’origine naturelle et anthropique ont conduit à l’inscription en 2007 du PNNK sur la Liste du patrimoine mondial en péril, a poursuivi le communiqué.
Qui relève que, face à ces enjeux, le Sénégal qui est Partie à la Convention du patrimoine mondial depuis 1976, en plus du plan d’urgence décrété pour le PNNK entre 2011- 2015, en mettant des moyens considérables sur les site, a consenti des efforts considérables dans le cadre de sa politique de conservation des espaces naturels protégés, notamment en matière de méthodes de suivi écologique et de surveillance, de renforcement des agents et éco-gardes, de la communication et sensibilisation des parties prenantes etc. »
Selon le document, « cet élan se poursuit aujourd’hui avec des objectifs clairs : mettre en œuvre des actions de conservation d’urgence au PNOD et faire retirer de la Liste en péril le PNNK ».
Mettant sur orbite la dynamique de changement voulue par l’Etat à cet effet, la Direction des parcs nationaux avec l’accompagnement de l’UNESCO, de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et grâce au financement de la Norvège, avait engagé en mi-novembre 201 la concertation, avec 80 partenaires techniques et financiers, sur les enjeux de conservation des biens pour une réponse coordonnée au cours des interventions futures.
Cette première rencontre qui marque le début d’un processus de concertation durable, a permis d’harmoniser le niveau d’information des partenaires sur l’état de conservation des deux sites du patrimoine mondial, de faire une revue sur les interventions des différents partenaires qui accompagnent leur gestion et de sensibiliser les entreprises d’exploitation/d’exploration sur les menaces actuelles et les mesures d’atténuation nécessaires pour allier développement et protection de la biodiversité.
Elle a, en outre, a permis à l’Etat partie du Sénégal de définir une feuille de route coordonnée pour 2022-2024, qui s’aligne avec les besoins et les recommandations du Comité du patrimoine mondial.
Moctar FICOU / VivAfrik