Emirates mise sur le programme « Etihad 7 » pour promouvoir les énergies renouvelables en Afrique

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Les Émirats arabes unis (EAU) volent au secours du continent africain en fournissant une énergie propre à 100 millions de personnes d’ici à 2035 à travers le programme dénommé « Etihad 7 » et en finançant des projets liés secteur des énergies renouvelables.

Il s’avère que les EAU continuent d’étendre leur influence et tentent de décarboniser toutes leurs ressources pour utiliser des énergies plus vertes. D’après Jorge Ortiz  du site d’information atalayar.com, le nouveau plan du pays du Golfe se situe en Afrique, où il mène un programme sous le nom de « Etihad 7 » qui consiste à financer des projets d’énergie renouvelable. D’une part, il aidera les régions du continent à sensibiliser à l’environnementalisme et au changement climatique, et d’autre part, il cherchera à fournir une énergie propre et verte à 100 millions d’habitants du continent. Cela permettra de répondre aux besoins primaires de certains des pays africains les plus pauvres en ressources tout en développant leur économie.

A cet effet, le ministre d’État au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, et principal responsable du programme a expliqué que « le programme facilite le développement durable en résolvant les principaux défis qui font obstacle à une énergie propre et abordable dans les marchés émergents. Il s’agit d’un programme véritablement collaboratif, qui reconnaît et s’adapte aux besoins et exigences de nos nations amies ».

« Les EAU lancent le programme Etihad 7 pour financer des projets d’énergie renouvelable en Afrique dans le cadre du plan Abu Dhabi Sustainability 2022. Il s’agit d’un programme novateur dirigé par les Émirats arabes unis, qui assure le financement de projets d’énergie renouvelable en Afrique et vise à fournir de l’électricité propre à 100 millions de personnes d’ici 2035 », a déclaré Sheikh Shakhboot bin Nahyan sur son compte Twitter. A l’en croire, l’Office des médias des Émirats arabes unis était parmi ceux qui ont annoncé le projet, qui, selon lui, atteindra tous ses objectifs d’ici à 2035.

« Nos deux régions sont inextricablement liées, avec un énorme potentiel de coopération dans les années à venir », a publié le ministre Bin Nahyan sur le site web du ministère.

Poursuivant son allocution, Sheikh Shakhboot bin Nahyan a fait part que « l’une des clés pour libérer ce potentiel est de suralimenter les économies africaines et de permettre à des millions de personnes de contribuer à la construction d’un continent prospère en électricité, plus particulièrement dans le secteur des énergies renouvelables ».

Jorge Ortiz a ajouté que les Emirates espèrent apporter de grands avantages aux pays africains et souhaitent travailler avec d’autres programmes sur le continent. L’idée du projet a également donné à la nation du Golfe une grande visibilité dans la lutte contre le changement climatique, puisqu’elle est devenue le premier pays de la région MENA – (Moyen-Orient et Afrique du Nord) – à présenter un plan concret. Les Émirats arabes unis visent à atteindre des émissions nettes nulles d’ici à 2050.  

Sur ce point précis, Sheikh Shakhboot a indiqué que « les Émirats arabes unis sont déterminés à établir un partenariat avec les nations d’Afrique subsaharienne afin de parvenir à un développement durable et de promouvoir le bien-être de la région au sens large, tout en progressant ensemble dans le domaine des énergies renouvelables ».

L’intérêt pour l’Afrique n’est pas nouveau, et de nombreuses nations, comme les Émirats arabes unis, sont préoccupées par la situation écologique du continent. L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) a déjà commenté la question, ajoutant que certaines régions ne sont pas dans la transition énergétique, lit-on dans le site d’information atalayar.com.  

Qui renseignent que plusieurs rapports révèlent que seulement 2 % des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables au cours des vingt dernières années sont allés à l’Afrique, et que moins de 3 % des personnes employées dans ce secteur sont basées sur le continent.

L’IRENA ajoute qu’elle ne comprend pas comment le continent passe inaperçu, alors qu’il est l’un des meilleurs endroits pour investir en raison de ses conditions climatiques et qu’il possède un grand potentiel en matière d’énergie éolienne, solaire, hydroélectrique et géothermique, ainsi que d’abondantes ressources naturelles et minérales qui peuvent être exploitées pour créer les matériaux nécessaires à la réalisation des projets.

Le rapport souligne également que les pays africains doivent mettre en place des politiques vertes dont les objectifs sont conformes à ceux fixés au niveau mondial. Cela favoriserait le développement économique des régions, qui se développeraient de plus en plus et auraient beaucoup plus d’emplois, d’équité sociale et, surtout, de bien-être. L’IRENA rappelle que chaque million de dollars investi dans ce secteur entre 2020 et 2050 permettrait de créer au moins 26 années d’emploi.

Moctar FICOU / VivAfrik

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