Le projet de reforestation de la Grande Muraille verte au cœur des échanges à la COP26

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Onze États africains planchent sur un gigantesque projet de reforestation au profit de la Grande Muraille verte, une ceinture de végétation qui s’étendrait de part et d’autre du continent africain, précisément du Sénégal à Djibouti. Ces Etats d’Afrique sont épaulé dans leur combat par la France.

Selon Emmanuel Macron qui s’exprimait lundi 1er novembre 2021 aux côtés du prince Charles et du président du Niger, Muhammadu Buharie et partenaires financiers – dont le patron d’Amazon, Jeff Bezos, « le pari est de faire reculer le désert et de permettre au continent africain de fabriquer ses propres puits de carbone ».

« La Grande Muraille verte est une initiative essentielle qui doit permettre de lutter contre la désertification et de proposer des solutions économiques », a ajouté le président de la France.

Rappelons qu’en janvier 2021, à Paris, lors du « One Planet Summit », Emmanuel Macron s’était engagé à donner un « coup d’accélérateur » à ce projet visant à lutter contre l’avancée du désert au Sahel.

Quand on a passé son enfance dans le bassin minier, « Ce n’est pas un mur qui divise, mais une muraille qui unit. » Dans la salle où il a pris place aux côtés d’Emmanuel Macron, ce lundi après-midi, David Malpass, le président de la Banque mondiale, ne tarit pas d’éloges sur le projet soutenu en Afrique par son institution financière, l’Union européenne, des entreprises privées et auquel le président français tient particulièrement au point d’organiser lui-même une réunion sur le sujet avec ses homologues africains, à la COP26, la conférence mondiale sur le climat, qui se tient jusqu’au 12 novembre 2021 à Glasgow en Écosse.

A Glasgow, les acteurs du projet ont annoncé la mobilisation de 16 milliards d’euros pour la « Grande Muraille verte » contre le réchauffement climatique avec, en ligne de mire, la reforestation.

Enfin, le projet vise à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées. La Grande Muraille verte vise à ériger un mur végétal long de 8000 kilomètres, traversant l’Afrique d’ouest en est, à travers une douzaine de pays. L’objectif est de restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées (10 millions d’hectares chaque année d’ici à 2030) et séquestrer 250 millions de tonnes de dioxyde de carbone, tout en créant 10 millions d’emplois.

Moctar FICOU / VivAfrik

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