La communauté internationale a célébré le 16 septembre 2021, c’est la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone. Ainsi, grâce à la coopération internationale, nous célébrons cette année les 36 ans de la Convention de Vienne et les 35 ans de protection de la couche d’ozone au niveau mondial.
La Journée internationale de la protection de la couche d’ozone montre que les décisions et les actions collectives, guidées par la science, sont le seul moyen de résoudre les grandes crises mondiales.
C’est ainsi que le monde entier est déterminé à relever le défi de la protection de la couche d’ozone. A l’instar de la communauté internationale, la Côte d’ivoire a commémoré la Journée mondiale de l’ozone (JMO) sous le thème : « Protocole de Montréal, nous garder au frais, nos aliments et nos vaccins ».
Occasion saisie par le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Jean Luc Assi pour rappeler les raisons de cet engagement mondial contre les dangers planétaires liés à la destruction de la couche d’ozone appelant ses compatriotes à préserver la biodiversité.
« Chers compatriotes, mobilisons-nous pour mener ensemble le combat pour la survie de l’humanité présente et future conformément au slogan du thème de la célébration de la journée. Depuis près d’un demi-siècle, l’un des grands défis posés à l’humanité est la préservation de la couche d’ozone qui protège la vie sur terre des rayons ultraviolets nocifs émis par le soleil. Si en plus, cette couche venait à disparaître les rayons ultraviolets du soleil stériliseraient la surface de la terre anéantissant toute vie présente et future. Face à cette catastrophe planétaire dont les causes sont connues, la réaction mondiale a été décisive », s’est réjoui Jean Luc Assi.
« Le programme des Nations Unies pour l’Environnement (ONU-Environnement) a adopté en 1985, la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone, suivie par le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone en 1987 pour apporter une solution adaptée et efficace. Le but c’est de réduire la production et la consommation des substances nocives à la couche d’ozone en réduisant leur quantité dans l’atmosphère», a laissé entendre le ministre de l’Environnement et du Développement Durable qui a salué les acquis de son département dans la lutte contre l’appauvrissement de la couche d’ozone par la mise en place des mesures adéquates pour concrétiser le thème retenu pour cette 34ème édition.
Grâce à ces engagements communs des Etats Parties au Protocole de Montréal, des scientifiques et du monde industriel, la couche d’ozone est en voie de guérison et devrait revenir à ses valeurs d’avant 1980, d’ici le milieu du siècle a-t-il tempéré.
Rappelons qu’en 1985, les gouvernements du monde entier ont adopté la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone. Dans le cadre du protocole de Montréal, les gouvernements, les scientifiques et l’industrie ont travaillé ensemble pour éliminer 99 % de toutes les substances appauvrissant la couche d’ozone. Grâce au protocole de Montréal, elle est en voie de guérison et devrait se rétablir à l’identique d’avant 1980 d’ici le milieu du siècle. Pour soutenir le protocole, l’amendement de Kigali, qui est entré en vigueur en 2019, vise à réduire les hydrofluorocarbones (HFC), des gaz à effet de serre qui ont un fort potentiel de réchauffement climatique et qui nuisent à l’environnement.
Notons enfin que la couche d’ozone est la partie de l’atmosphère dite stratosphère qui s’étend entre le 11ème et le 50ème kilomètre au-dessus de nos têtes. Dans les années 1970, les scientifiques ont observé un appauvrissement de cette couche due à la consommation d’un certain nombre de gaz par les humains. Ce phénomène est à l’origine de plusieurs conséquences graves sur la santé, le réchauffement du climat et l’environnement en général.
Moctar FICOU / VivAfrik