L’éléphant Hamed s’échappe du parc de N’zi River Lodge (Côte d’Ivoire) et détruit plantations

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La Côte d’Ivoire est sous la menace l’éléphant Hamed. Hamed est le nom d’un éléphant qui fait parler de lui en Côte d’Ivoire depuis cinq ans. Selon les autorités ivoiriennes, relate RFI qui donne l’information, il se déplace de village en village et détruit plantations, cases, motos et voitures. Malgré son déplacement dans une réserve privée, le parc de N’zi River Lodge – en septembre 2020 – le pachyderme continue de faire des dégâts.  

Tout le monde connaît Hamed à Guitri, au sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Arrivé seul en 2014, il n’est depuis jamais reparti, imposant une cohabitation à la population. Ce sont d’ailleurs les enfants de la région qui l’ont baptisé Hamed.

Mais ces derniers temps, le mastodonte a démoli des hangars, saccagé des plantations, broyé avec ses 4 tonnes motos et voitures et vidé des fûts d’alcool de palme jusqu’à l’ivresse. Les services des eaux et forêts se sont donc mobilisés pour trouver une solution définitive, afin de protéger l’animal qui appartient à une espèce qui est en voie de disparition.

Une mission officielle locale a débuté, vendredi 20 août 2021, le recensement de plusieurs victimes des dégâts occasionnés par le pachyderme. Le second volet de la mission consiste à sensibiliser la population pour éviter d’approcher Hamed et de fréquenter ses zones de présence.

Nos confrères de RFI relèvent que près de la moitié des éléphants ont disparu en 30 ans.

Une technique de refoulement a aussi été trouvée et sera appliquée. Il s’agit de faire des briques ou des clôtures dites « en piments », car l’éléphant ne supporterait pas les épices.

Ici, chacun a une histoire à raconter sur Hamed qui a été transféré il y a un an dans une réserve privée de 20 ha. Après s’être encore échappé, il y sera réintroduit après la construction d’une clôture électrifiée en cours d’achèvement.

La Côte d’Ivoire dont l’emblème est l’éléphant ne veut pas perdre Hamed. Elle met un point d’honneur à protéger les pachydermes. Le pays comptait un millier d’éléphants en 1990, il lui en reste aujourd’hui la moitié.                                  

Moctar FICOU / VivAfrik

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