« La mangue du Sénégal, un trésor inestimable », c’est le thème de la deuxième édition de la Journée nationale de la mangue sénégalaise et des produits horticoles célébrée ce lundi 9 aout 2021. L’annonce est faite par la Fondation Origine Sénégal / fruits et légumes (FOS / FL). Cette deuxième édition va se dérouler au centre de conditionnement du FELTIPLEX de Noflaye, dans la commune de Sangalkam située dans le département de Rufisque.
Dans un communiqué, les organisateurs notent que « depuis quelques années (…) la mangue du Sénégal enregistre de réelles performances sur les marchés internationaux, notamment le marché européen, battant tous les records d’exportation ».
Les quantités exportées sont estimées « « entre 15 mille et 21 mille tonnes », sans compter que « le secteur assure 12 mille emplois, pour un revenu annuel d’exportation de plus de 16 milliards de FCFA », ajoutent-ils.
Ils rappellent que « la mangue demeure la filière la plus dynamique du secteur horticole avec 63% de toute la production (fruits et légumes) ».
La Fondation Origine Sénégal / fruits et légumes est une entité autorisée par l’Etat du Sénégal et reconnue d’utilité publique. Elle a été créée en 2010 et placée sous la tutelle technique du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, en vue de « contribuer au développement et à l’émergence des filières horticoles, en augmentant les volumes à l’exportation ».
Mais « renforcer les acquis, mieux prendre en charge les difficultés de la filière» est l’objectif de la 2ème édition de la Journée nationale de la mangue. Dans un communiqué, la Fondation Origine Sénégal fruits et légumes explique que malgré ses efforts considérables, plusieurs milliers de tonnes sont perdues à cause « des mauvaises pratiques agricoles, de l’absence de piste de production, d’une logistique insuffisante et inappropriée, de l’insuffisance des infrastructures de collecte, de conditionnement et de transformation. Par ailleurs, la transformation de la mangue qui est assurée par de petites et moyennes entreprises reste au stade secondaire et artisanal ».
Moctar FICOU / VivAfrik