Rufisque (Sénégal) pourrait devenir une ville écologique grâce aux solutions d’ENDA ECOPOP

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À l’issue des deux jours d’atelier de co-construction de la fresque du climat avec les acteurs territoriaux de la ville de Rufisque, afin de procéder au diagnostic des causes, conséquences et enjeux des changements climatiques, mais aussi faciliter l’émergence de projet participatif, locaux et de résilience des milieux et des communautés, le chargé de projet de l’organisation ENDA ECOPOP, Djibril Mangane revient sur ce qui a été discuté et retenu lors de cet atelier. 

Rappelons que la ville de Rufisque fait partie des zones côtières du Sénégal dont la vulnérabilité climatique est prononcée : élévation du niveau de la mer (près de 1,2 mn/an, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’érosion côtière (retrait du trait de côte 0,5 à 2 m/an selon la Direction de l’Environnement et des Etablissements Classes (DEEC), 2019), la pollution de l’air (présence d’une zone industrielle), l’élévation des températures, les inondations (des quartiers de la ville inaccessibles en période d’hivernage), la présence de central thermique des cap de Biches qui produit l’essentiel de l’électricité du pays, ainsi que la problématique de la gestion des déchets.

 Le changement climatique, le monde entier en parle et se met en mouvement tant sur le volet atténuation des causes que sur celui de l’adaptation aux changements. Le modèle de développement économique des pays industrialisés a fragilisé l’équilibre naturel de la planète qui se réchauffe et subit de nombreux autres dérèglements.

Selon M. Mangane, beaucoup d’idées intéressantes sont ressorties pendant ces deux jours d’échanges sur le thème : Rufisque une ville durable, ville verte et écologique. « L’engorgement, la ville verte et les industries sont les trois thèmes majeurs que les acteurs de la ville de Rufisque ont jugé importants pour y travailler », a-t-il déclaré. Ainsi, des solutions ont été retenues pour faire face aux problèmes environnementaux à Rufisque, à savoir renforcer les digues pour bloquer l’avancée de la mer, changer le parc automobile qui est vétuste, demander aux industriels de réduire leur émission de gaz à effet de serre. 

Djibril Mangane a également fait savoir, que ce qu’ils attendaient des participants de cet atelier de co-construction de la fresque du climat a été atteint dès lors que ces derniers connaissent mieux les changements climatiques maintenant, mais leur demande aussi d’être des relais auprès de la population afin de véhiculer le message aux différents acteurs. Cette activité qui a duré deux jours du 10 au 11 juin 2021 a été clôturée à l’hôtel de ville de Rufisque.            

Moctar FICOU / VivAfrik                

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