Economie circulaire en Afrique : Climate Chance se dote d’une feuille de route pour la période 2021/2022

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Climate Chance a profité de l’atelier virtuel sur l’économie circulaire du 27 mai 2021 pour adopter une feuille de route pour la période 2021/2022. Celle-ci « vise à stimuler une logique dynamique en route vers le prochain Sommet Climate Chance – Afrique où pourront être présentés les nouveaux objectifs ainsi que des exemples concrets pouvant influencer la révision des Contributions déterminées au niveau National (CDN) prévues pour la COP26 prévue en novembre 2021.

Rappelons que le modèle d’économie circulaire est un modèle de développement économique qui, dans son sens le plus élémentaire, vise à réduire les déchets et à continuer à réutiliser les matériaux. L’idée est de découpler le développement économique de l’utilisation de ressources limitées et finies, en réorientant les systèmes économiques pour : concevoir l’élimination des déchets et de la pollution, maintenir les matériaux et les produits en usage, et régénérer les systèmes naturels.

Au cours de cet atelier, il a été retenu que, le long de cette année 2021, la coalition va poursuivre le partage des bonnes pratiques et le Mapping des acteurs dans le secteur de l’économie circulaire, indique Climate Chance dans la feuille de route dont VivAfrik détient une copie.

« Dans le contexte de l’Afrique, les économies circulaires présentent une opportunité unique. L’Afrique pratique les principes circulaires depuis des années, et les appliquer avec des idées nouvelles et émergentes a le potentiel d’aider le continent à améliorer les moyens de subsistance, les indicateurs sociaux et démographiques, et à faire le saut vers une économie plus durable. Il est également particulièrement important, dans la phase de redressement post-Covid, de « déclencher de nouvelles opportunités de marché” », lit-on dans la feuille de route.

La Coalition de l’économie circulaire relève également que les acteurs locaux et non étatiques ont un rôle extrêmement important à jouer, en agissant comme des catalyseurs dans la sensibilisation et la mise en œuvre des principes de l’économie circulaire dans les communautés locales.

Plus concrètement, le potentiel d’un modèle économique circulaire en Afrique peut être compris à travers le prisme des secteurs suivants : l’économie circulaire dans les villes et l’environnement bâti, l’économie circulaire de l’eau, l’économie circulaire des systèmes alimentaires, l’économie circulaire et l’électronique, l’économie circulaire, textiles et mode, l’économie circulaire et les déchets et l’économie circulaire et énergie.

« Il est donc évident que l’économie circulaire est un vaste sujet, couvrant plusieurs sous-secteurs, dont chacun nécessite une approche unique et dédiée. Bien qu’il y ait beaucoup de travail à faire, cette feuille de route vise à donner le coup d’envoi de l’adoption du modèle d’économie circulaire, au niveau des gouvernements locaux et des acteurs non étatiques en Afrique, grâce aux échanges et aux contributions des membres de cette coalition » note encore Climate Chance dans le document officiel.

Afin de lancer la dynamique de l’économie circulaire en Afrique, et d’encourager une adoption plus large des principes de régénération, de substitution, de virtualisation et de restauration au niveau local, les objectifs initiaux peuvent être identifiés pour cette coalition, a renchéri Climate Chance, une organisation qui a pour leitmotiv d’« accompagner la mobilisation des acteurs non-étatiques et de favoriser leur expression commune ».

Rappelons que Climate Chance est fondée en 2015 suite au sommet « Climat et territoires » de Lyon, avant la COP21, elle cherche à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) de l’Organisation des Nations unies (ONU). Pour ce faire, elle agit pour créer diverses passerelles entre les acteurs qui agissent aux mêmes fins au niveau territorial. Climate Chance se fixe ainsi quatre objectifs principaux à savoir : réévaluer l’action étatique d’un point de vue de l’action non-étatique ; mettre en contact des acteurs non-étatiques pour contribuer à l’émergence de projets communs ; promouvoir les pratiques qui renforcent les synergies entre développement et climat et diffuser la parole commune des acteurs non-étatiques dans les instances internationales.

Moctar FICOU / VivAfrik             

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