La lutte contre les changements climatiques met la question des forêts tropicales à un rang très élevé dans l’agenda des négociations internationales sur l’environnement. En effet l’intégration de la déforestation dans la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) comme source majeure de réduction des émissions de CO2, confirme que le processus de structuration d’un régime international sur les forêts est en marche.
Bien que le taux annuel de perte de forêt naturelle diminue en Afrique, l’évaluation des ressources forestières mondiales de la Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a révélé une perte annuelle dans cette région d’environ 3,1 millions d’hectares de forêts naturelles au cours des cinq dernières années. Dans la foulée, « youmatter » informe que 2 millions d’hectares de forêt disparaissent chaque année dans le continent noir. L.es forêts d’Afrique centrale, quant à elles, sont victimes de la prédation de grandes entreprises qui sont sans véritable contrôle et cela n’est pas sans conséquence.
Face à cette situation, une pétition déjà signée par 45 personnes, est mise en ligne pour inverser la tendance. Les initiateurs de cette pétition sont d’avis qu’« il est temps d’agir car nous sommes indirectement tous concernés par cette problématique ». A les en croire, « les forêts jouent un rôle clé dans la régulation du climat mondial. Les feuilles des arbres de ces forêts permettent de transformer le dioxyde de carbone en oxygène via la photosynthèse. Il va sans dire que sans arbres, la photosynthèse est irréalisable ».
« Cela impacte également la faune qui réside dans ces forêts et de nombreuses espèces animales risquent de disparaitre. Autre impact, la déforestation affaiblit les sols des endroits où se trouvaient les arbres, ce qui facilite les glissements de terrain », ont conclu les initiateurs de cette pétition.
Moctar FICOU / VivAfrik