Tous les pays du monde sont témoins des graves répercussions du changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter et ont plus que doublé depuis 1990. Le réchauffement mondial provoque aussi des modifications durables de notre système climatique, qui font peser une menace aux conséquences irréversibles si nous n’agissons pas tout de suite.
A l’instar du changement climatique, le Covid-19, avec son lot d’impacts économiques, démographiques et sociétaux a fait basculer un nombre important de personnes dans la pauvreté. Dans le dessein de faire face à ces deux fléaux, un « dialogue des leaders sur l’urgence Covid-19 et climatique en Afrique » est organisé mardi 6 avril 2021.
Le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré a participé par visioconférence au dialogue qui a enregistré la présence des chefs d’Etat africains et des responsables d’institutions internationales.
« Face à la Covid-19 et au changement climatique, il y a urgence à agir », a laissé entendre M. Kaboré lors de son intervention dans le cadre du « dialogue des leaders sur l’urgence Covid-19 et climatique en Afrique ».
Le Chef de l’Etat Burkinabè a, dans le point de presse, animé par le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo, insisté sur les dégâts que le changement climatique peut produire à travers les inondations, les sécheresses, les changements de pluviométrie en Afrique mais également dans le monde entier.
Poursuivant son allocution, Roch Marc Christian Kaboré relève qu’« il y a des mesures que le gouvernement du Burkina Faso a prises face à la Covid-19 tendant à atténuer l’ensemble de ses effets et en matière de protection de l’environnement, du changement climatique et à développer la résilience des populations ». Dans ce même ordre d’idées, le Président du Burkina Faso a confié qu’une panoplie d’actions ont été entreprises par le ministère de la Santé pour pouvoir parer aux différentes difficultés engendrées par cette pandémie.
Le Président de la République burkinabè a validé les différentes orientations qui ont été proposées par l’Union africaine (UA). Suffisant pour lui de créer trois commissions qui travailleront sur le Covid-19 et sur le changement climatique. En outre, M. Kaboré plaide pour une mobilisation au niveau international pour que l’Afrique puisse bénéficier d’un appui conséquent dans cette lutte. S’agissant de l’ouverture des frontières, il soutient : « au cours de ces échanges de haut niveau, la question n’est pas posée en termes de voyage d’un pays à un autre. La question posée était : qu’est-ce qui est fait pour parer à cette urgence sanitaire », a répondu le ministre de l’Environnement.
Moctar FICOU / VivAfrik
