Par Éric Richard
L’agriculture, ton avenir, notre futur. Derrière cette appellation, une campagne régionale de communication lancée par le Syndicat jeunes agriculteurs du Centre-Val de Loire et destinée aux plus jeunes (13-19 ans). Le but : valoriser l’image des métiers de l’agriculture auprès de cette relève potentielle.
Inédite par son ampleur, cette campagne d’un budget de 150 000 euros, soutenue par le conseil régional et la chambre d’agriculture, comprend une campagne d’affichage, mais également une série de vidéos qui seront diffusées à la télévision, sur les différents réseaux sociaux, et dans les lycées.
« Il s’agit de promouvoir toutes les filières, animales comme végétales, en ciblant les jeunes à l’heure du choix de leur orientation. Dans cette campagne, nous voulons ainsi combattre des stéréotypes trop répandus : un métier répétitif, physiquement épuisant, très contraignant… L’agriculture et les métiers qui l’accompagnent, ce sont au contraire de beaux choix de vie, et des activités auxquelles on se consacre avec passion », souligne Charles Perdereau, président du Syndicat des jeunes agriculteurs Centre-Val de Loire. Jusqu’en mars, les jeunes et les élèves vont ainsi découvrir quatorze vidéos qui présentent, de façon très vivante, les filières de la profession.
Pour toutes les vocations
Mais cette campagne concerne aussi les métiers d’accompagnement : ingénieurs, techniciens, vétérinaires… il y en a pour tous les niveaux de formation, et toutes les vocations.
L’enjeu est de taille et le renouvellement des générations nécessaire, à l’heure où la majorité des exploitants actifs (60 %) a plus de 50 ans.
L’initiative est saluée par François Bonneau, le président de région : « A l’heure où les plus jeunes vivent une crise qui les affecte tout particulièrement, il est indispensable de valoriser l’image d’un métier enthousiasmant, et qui constitue un beau défi pour la relève ».
Le syndicat Jeunes Agriculteurs Centre-Val de Loire propose également cette présentation sur son site internet dédié, que l’on peut consulter dès à présent.
Éric Richard, Journaliste, rédaction d’Orléans
