Nouvelle réglementation concernant la pêche fluviale, la gestion piscicole et les structures halieutiques

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La législation relative à la pêche fluviale, à la gestion piscicole et aux structures halieutiques est modifiée car il était nécessaire d’amener des clarifications et des mises à jour concernant la réglementation. On recense 65.000 pêcheurs par an en Wallonie, chiffre monté à 80.000 avec la crise sanitaire, ce qui demande de s’adapter en fonction de la qualité des cours d’eaux, des pratiques de pêche et de la population des poissons en Wallonie. Le premier plan de gestion sera dédié au sous-bassin de la Semois-Chiers. Il devrait être mis en place pour 2022. Pour rappel, la mise en œuvre effective des plans de gestion des 15 sous-bassins de Wallonie est réclamée depuis longtemps par les pêcheurs afin qu’ils puissent adapter le cadre législatif aux spécificités propres à leur cours d’eaux. Quelles modifications ? Conditions d’ouvertures et les modalités de la pêche : les définitions des techniques de pêches sont précisées (ex : la « bourriche», la « pêche à la traine »…) ; des modifications sont apportées au calendrier des pêches (ex : la fin de la quatrième période de pêche se terminera le 31 janvier et non plus le 31 décembre) ; de nouveaux poissons sont interdits de pêche (ex :  l’Able de Heckel) ; de nouvelles règles sont fixées concernant les modalités des concours, les outils proscrits, les conditions de détention, du transport et de la vente des poissons, etc. ; es permis de pêche : deux nouveaux permis de pêche voient le jour : le permis « C » (pour la pêche de nuit à la « Carpe ») ; le permis « L » (pour la pêche en barque dans le « Lac de la Plate-Taille »). L’agrément des écoles de pêches et des formateurs, ainsi que l’octroi des subventions pour les écoles de pêche agréées : les écoles pourront percevoir une avance des subventions annuelles plus conséquente qu’auparavant. L’autorisation pour certains agents du SPW de déroger aux conditions d’ouverture et des modalités de pêche est prolongée jusqu’au 31 décembre 2022. De plus, la liste des motifs permettant à certains agents du SPW de déroger aux règles est étendue aux espèces exotiques envahissantes, la portée des dérogations est également amplifiée et la liste des motifs permettant aux agents du SPW de déroger quant à l’estimation des dommages piscicoles à la suite d’une pollution est aussi étendue. Enfin, ces agents peuvent intervenir dans des eaux non réglementées par ce Décret dans certains cas (sauvetages de poissons et d’écrevisses, lutte contre espèces exotiques envahissantes, etc.) L’autorisation pour les universités et les hautes-écoles de déroger à certaines règles : l’autorisation est également prolongée jusqu’au 31 décembre 2022. De plus, la liste des bénéficiaires potentiels de cette dérogation est élargie et ce, notamment pour l’ASBL Maison wallonne de la pêche. Par ailleurs, l’arrêté exempte l’obligation d’obtenir l’accord du titulaire du droit de pêche dans le cadre de la lutte contre les espèces exotiques envahissantes. Enfin, le principe de responsabilité des opérateurs couvre l’ensemble des activités dérogatoires, souligne wallonie.be.

Le Sénégal a reçu deux engins de patrouille commandés d’Israël

Selon des sources proches de la marine, le Sénégal a reçu, il y a un mois, deux engins de patrouille rapide commandé des chantiers navals israéliens. Il s’agit de deux navires Shaldag MK V et Shaldag MK II, respectivement dénommé « Lac Retba » et « Cachouane ». Ces acquisitions viennent compléter une flotte qui disposait déjà, depuis 2019, de deux navires Shaldag MK II (Anambe et Soungrougrou). En effet, tous ces navires de classe Shaldag (trois du modèle MK II et un MK V), conçus entre autres pour la protection côtière et fluviale, avaient été commandé par la marine sénégalaise auprès des chantiers navals Israel Shipyards. Selon des sites spécialisés consultés par Emedia.sn, ces navires, particulièrement puissants, peuvent atteindre une vitesse de plus de plus de 40 nœuds pour le MK V et de plus de 45 nœuds pour le MK II. Véritable navire de guerre, le Shaldag MK II est généralement équipé d’un système d’arme télécommandé de 23-30 mm, 12,7 mm et d’un dispositif électro-optique, ainsi que de mitrailleuses légères, tandis que l’autre modèle, le Shaldag MK V peut, en plus, être équipé de missiles sol-sol à courte ou moyenne portée ainsi que de drones tactiques et autres moyens technologiques. À l’instar du Sénégal, d’autres pays de la sous-région tels que le Nigeria, le Ghana ou la Côte d’Ivoire se sont également équipés pour renforcer leurs capacités navales face à une menace grandissante dans le golfe de Guinée, mais également d’autres missions telles que l’émigration clandestine, la pêche illégale et autres missions de sécurité maritime. Ces équipements, nous indique-t-on, sont destinés à sécuriser les voies maritimes dans les zones littorales et économiques exclusives du Sénégal. En plus d’avions de patrouille maritime, le Sénégal s’équipe de plus en plus en navires de patrouille modernes. Le 21 octobre dernier, l’entreprise française Kership démarrait, en présence du Général Birame Diop, Chef d’Etat-major Général des Armées et de l’Amiral Oumar Wade, Chef d’Etat-major de la Marine nationale, la construction des trois patrouilleurs OPV-58 que le Sénégal avait commandés lors de la visite, en novembre 2019, du Premier ministre français d’alors Edouard Philippe. Avant ces acquisitions, la marine nationale disposait déjà d’un grand patrouilleur OPV, le « Fouladou », acheté auprès du chantier naval français OCEA et mis en service en 2016, mais également de deux petits patrouilleurs achetés entre 2013 et 2015 auprèss de Raidco Marine, renseigne emedia.sn.

FAG : Lutte contre la pêche illicite, 37 tonnes de poissons et 73 km de filet saisis

Durant deux semaines, les moyens maritimes des forces armées en Guyane ont conduit une opération renforcée de police des pêches. Combinant les moyens maritimes et aériens des FAG, plusieurs patrouilles maritimes à l’Est, au large comme à l’Ouest. Au bilan, 37 tonnes de poissons et de 73 kilomètres de filet saisis.Les Forces armées en Guyane (FAG) ont conduit une opération de police des pêches d’envergure au cours du moins de novembre en zone économique exclusive (ZEE). L’objectif était de montrer la détermination de l’État dans la lutte contre la pêche illégale. Grâce au renseignement aérien conduit par les Casa et Fennec de la Base aérienne (BA) 367, le patrouilleur Antilles-Guyane (PAG) la Résolue, les vedettes côtières de surveillance maritimes (VCSM) Organabo et Mahury, ainsi que l’embarcation remonte filet Caouanne ont agi à l’Est comme à l’Ouest.  Différents modes opératoires, tels que des actions « coup de poings » et des actions simultanées entre les moyens engagés ont permis d’obtenir des résultats significatifs.Au total, 24 contrôles ont été réalisés sur des navires en train de mener des actions de pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN) et 64 PV ont été dressés. Trente-sept tonnes de poissons et 209 kg de vessies natatoires ont ainsi été appréhendés, et 76,3 km de filets ont été saisis lors de cette opération.Les conséquences économiques pour les pêcheurs illégaux sont grandes, notamment en ce qui concerne les filets. La saisie empêche en effet toute action de pêche à court terme mais porte aussi un préjudice financier puisque leur prix est estimé à 1000 € le kilomètre. Ces actions continueront de se poursuivre afin d’affirmer la souveraineté de la France dans ses eaux territoriales. Tous les services de l’État se mobilisent pour lutter contre la pêche illégale en Guyane.Fortes de 2 100 militaires, les FAG exercent des missions de soutien de l’action de l’État et contribuent aux missions de souveraineté. À ce titre, elles garantissent la protection du territoire national, et contribuent au maintien de la sécurité dans la zone de responsabilité permanente unique Caraïbes (ZRP), à la lutte contre l’orpaillage illégal (opération Harpie), à la sécurisation du centre spatial guyanais (opération Titan), et à la lutte contre la pêche illégale. Dans le cadre de leur mission de police des pêches, les FAG garantissent la souveraineté de la France sur les eaux placées sous sa juridiction, répondent aux engagements internationaux pris par la France dans le domaine de préservation des ressources halieutiques, et combattent les activités maritimes illicites, relaie defense.gouv.fr.

Moctar FICOU / VivAfrik  

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