Le vendredi 8 mai 2020, le ministre de l’Hydraulique, Laurent Tchagba procédait dans la commune de Yopougon et précisément à Yopougon-Niangon, au lancement officiel des travaux du projet d’Amélioration des performances techniques et financières du secteur de l’eau potable (APTF). Ce sont près de 1,6 million de personnes de 155 sous-quartiers d’Abidjan et ses villes environnantes (Anyama, Bingerville, Grand-Bassam, Bonoua et Songon) qui devraient à travers ce projet bénéficier s de l’eau potable. C’est dans ce cadre que le ministre de l’Hydraulique Laurent Bogui Tchagba est en tourné dans le district d’Abidjan depuis, ce jeudi 15 octobre 2020 et ce, jusqu’au samedi 17 octobre 2020. Le premier responsable du département de l’Hydraulique entend ainsi se rendre compte de visu pour apprécier la présence de l’eau potable dans les robinets des ménages où les travaux sont achevés. Et voir également le niveau d’avancement des travaux dans les zones où le projet est toujours en cours. Du Jeudi 15 octobre 2020 au Samedi 17 Octobre 2020, le Ministre de l’Hydraulique Laurent Tchagba entreprendra une tournée dans le district d’Abidjan pour apprécier, soit la présence de l’eau potable dans les robinets des ménages où les travaux sont achevés, soit le niveau d’avancement des travaux dans les zones où le projet est toujours en cours. D’un coût global de 47 milliards de FCFA, l’APTF est réalisé par le ministère de l’Hydraulique en liaison avec l’ONEP et la SODECI, a noté allafrica.com.
Garantir la pérennité de l’hygiène des mains après la réponse à la Covid-19
En commémoration de la Journée mondiale du lavage des mains (JMLM) 2020, un accent particulier doit être mis sur l’amélioration des pratiques d’hygiène des mains tout en veillant à ce que l’eau potable et les services d’assainissement soient disponibles et accessibles à tous. Cette année, la journée est placée sous un thème qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle initiative « Hygiène des mains pour tous » conduite par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Le lavage des mains reste l’un des moyens les plus économiques, les plus accessibles et les plus efficaces pour éviter la propagation du coronavirus. Toutefois, selon les Nations unies, 75 % de la population d’Afrique subsaharienne (soit 767 millions de personnes) ne dispose pas d’installations élémentaires pour se laver les mains. À ce jour, selon le rapport de référence de la Déclaration de Ngor du Conseil des Ministres Africains Chargés de l’Eau (AMCOW) publié en 2019, seuls 14 pays africains ont déclaré avoir avancé à l’égard du premier engagement de Ngor, celui de : se tourner vers les personnes les plus pauvres, les plus marginalisées, dont les besoins sont les moins satisfaits et éliminer progressivement les inégalités relatives à l’accès et à l’utilisation des moyens d’hygiène et d’assainissement. Seulement, il n’y a qu’un seul pays à avoir entièrement financé des plans d’assainissement et d’hygiène à l’échelle infranationale. « Aujourd’hui, alors que sévit la pandémie de coronavirus, il est temps de réfléchir à l’efficacité de nos politiques, stratégies et plans en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène ainsi qu’à l’efficacité de nos mécanismes de prestation de services afin de prendre la résolution d’accroître les investissements dans le secteur pour garantir à toute personne, l’accès à de l’eau potable et à des services d’assainissement et d’hygiène sans risques. Nous ne devons oublier personne », a déclaré Dr. Canisius Kanangire, secrétaire exécutif de l’AMCOW, a de son côté signalé alwihdainfo.com.
Renforcer la résilience de l’Afrique face aux pandémies telles que celle de la Covid-19
L’AMCOW s’attache à améliorer la priorité accordée au secteur de l’eau et l’assainissement en Afrique. Le Conseil coordonne actuellement l’élaboration des Lignes directrices pour les politiques d’assainissement en Afrique (ASPG) qui fourniront les orientations nécessaires permettant aux pays d’élaborer des politiques d’eau, d’assainissement et d’hygiène (EAH ou WASH en anglais) à même de servir de bases suffisantes afin d’améliorer l’accès à l’eau, à l’assainissement et aux services d’hygiène pour tous et, par conséquent, de permettre aux systèmes de santé de renforcer la résilience de l’Afrique face aux pandémies telles que celle de la Covid-19. Il ne peut y avoir de santé pour tous sans accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène pour tous. Les gouvernements africains et les donateurs doivent augmenter de manière significative et de toute urgence les ressources financières allouées au secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène et veiller à ce que des politiques et des stratégies qui changent la donne soient élaborées et mises en œuvre et que des mesures destinées aux personnes les plus marginalisées et les plus vulnérables soient identifiées et considérées comme des priorités. Cette année, la Journée mondiale du lavage des mains appelle les pays à se mettre à planifier l’avenir, tout en continuant à répondre plus fermement à la COVID-19 et en accélérant leurs processus de récupération complète. C’est une mesure qui les rendra moins vulnérables aux nouvelles épidémies et qui les aidera à contrôler les maladies diarrhéiques et respiratoires auxquelles ils sont actuellement confrontés, conclut alwihdainfo.com.
Moctar FICOU / VivAfrik