Un crocodile pêché dans une rivière sibérienne

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Un pêcheur sibérien qui souhaitait capturer un gros poisson en l’attirant, la nuit, avec une lanterne a finalement pêché un crocodile en anabiose. La carcasse lui a été saisie. Un braconnier a pêché un crocodile en anabiose dans une rivière de l’Altaï (Sibérie). Il s’apprêtait déjà à l’équarrir lorsqu’il a été surpris par des inspecteurs du ministère russe des Ressources naturelles et de l’Écologie, relate le quotidien Komsomolskaïa pravda. L’incident est survenu en automne 2019 mais jusqu’ici, le cas n’avait pas été divulgué, a précisé le vice-ministre régional Maxim Katerniouk. Un habitant avait décidé de pêcher la nuit, en utilisant une lanterne pour attirer de gros poissons, mais sa canne lui a apporté un grand reptile, selon lui. La carcasse a finalement été saisie car pêchée illégalement. Le pêcheur a été averti que s’il continuait cette activité «à la lanterne», il recevrait une amende. Personne ne sait comment le crocodile s’est retrouvé dans une rivière sibérienne, a affirmé le vice-ministre. Il est cependant probable que ses propriétaires l’aient pris avec eux à la pêche au printemps ou en été et qu’il se soit évadé. Il aurait chassé les canards durant la saison chaude, et quand le froid est arrivé, il serait entré en anabiose. Le crocodile n’a pas eu de chance et n’a pas pu survivre au froid de Sibérie, assure le spécialiste, a-t-on appris de sputniknews.com.        

Il n’y aura pas de lambi frais dans vos assiettes, ni cette année, ni en 2021 !

Les fans de ce mollusque devront prendre leur mal en patience… Comme évoqué, en février 2020, la pêche au lambi est interdite, cette année. La préfecture de la Région Guadeloupe vient de le confirmer par communiqué. C’est ce jeudi 1er octobre 2020 qu’aurait dû s’ouvrir la saison du lambi, pour s’achever le 31 janvier 2021. Ce savoureux mollusque est très apprécié des Guadeloupéens, en fricassée, grillé, frit, dans un bokit ou une crêpe, sur une pizza… enfin bref, « an tout sos », comme on dit chez nous ! Et, évidemment, il est meilleur fraichement pêché ! Mais les amateurs de ce met devront attendre l’année prochaine pour s’en délecter… à condition que la ressource se soit reconstituée. En tout cas, cette année, sa pêche est interdite. Dès le 20 février 2020, le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins des îles de Guadeloupe (CRPMEM), a proposé au préfet de ne pas ouvrir la saison du lambi. Cela en raison d’une surexploitation. La pêche aux lambis est normalement réservée aux seuls professionnels ; elle se pratique en apnée et au trémail (filet de pêche composé de trois rangées de mailles inégales, utilisé pour les captures en eau peu profonde). En dehors des périodes dédiées, elle est interdite, pour tous, en Guadeloupe. Mais des amateurs la pratiquent tout de même, en dehors de toute réglementation, notamment de poids et de taille des prises. Il résulte de ces pratiques une raréfaction de la ressource. « Les services de l’État sont mobilisés pour faire respecter la réglementation ». Dans son communiqué, la préfecture annonce la couleur. D’abord, le préfet approuve, par arrêté préfectoral, la proposition du CRPMEM : aucune pêche de lambi ne sera autorisée pour la saison 2020/2021. Mais ce n’est pas tout ! Cette mesure pourrait être prolongée sur 3 ans après évaluation de la ressource, par le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins des îles de Guadeloupe. Qu’il s’agisse de la pêche illégale du lambi, ou de la détention illégale de ce coquillage, les contrevenants s’exposent à des amendes administratives et des sanctions pénales, qui peuvent aller jusqu’à 22 500 € et six mois d’emprisonnement, indique la1ere.francetvinfo.fr.

« Tout le Sénégal se sent brûlé » Greenpeace Afrique réagit à une tragédie maritime

À travers la presse sénégalaise et gambienne, nous avons suivi l’incident qui a eu lieu au large des côtes du Sénégal, entre le navire de pêche industrielle «Soleil 7 » de  «Sénégal pêche» et une pirogue de pêche artisanale originaire de Mbour. Cet incident qui a causé des blessures à deux personnes, des dommages matériels (destruction des filets de la pirogue) et corporels selon un communiqué de la cellule de communication du ministère de la pêche et de l’économie maritime du Sénégal publié le dimanche, pose le problème de la délimitation des zones de pêche entre la pêche industrielle et la pêche artisanale.  « Comme chaque citoyen sénégalais nous ressentons tous ces brûlures. Cette nouvelle tragédie montre les menaces réelles qu’une flotte industrielle de la pêche non maîtrisée fait peser sur les pêcheurs. Ces navires de pêches qui raclent nos océans, détruisent les filets des artisans, mettent le feu aux pirogues au risque d’attenter vie des pêcheurs viennent de franchir un nouveau pas, » a déclaré Abdoulaye Ndiaye, chargé de campagne à Greenpeace Afrique. Ce navire, battant pavillon sénégalais aurait un équipage étranger, qui serait responsable des attaques contre la pirogue de pêche artisanale a déversé des produits corrosifs sur la pirogue des artisans. Dans le communiqué de presse du ministère, il est souligné que l’entreprise qui a la responsabilité du navire paiera tous les dommages matériels subis par le propriétaire de la pirogue ainsi que les frais médicaux du pêcheur blessé. Greenpeace Afrique s’attend à une enquête complète et à un renforcement du contrôle des navires de pêche.  Afin de trouver une solution définitive au  de la délimitation des zones de pêche, Greenpeace demande au gouvernement d’ouvrir en urgence  des consultations inclusives avec toutes les parties prenantes et d’intégrer les recommandations pertinentes, dans la législation en vigueur (loi 2015/18 sur le code de la pêche maritime), a appris greenpeace.org.

Moctar FICOU / VivAfrik                          

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