Le président de la République du Sénégal, Macky Sall a présidé, dimanche 9 août 2020 au Centre de conférences international Abdou Diouf de Diamniadio la cérémonie de la Journée nationale de l’Arbre, soulignant l’importance des forêts pour lutter contre l’érosion côtière, éolienne entre autre.
Lors de cette cérémonie, Macky Sall a symboliquement planté un baobab dont le nom scientifique est « adansonia digitata », arbre parrain de cette 37ème édition placée sous le thème : « La reforestation, un remède contre la pandémie ».
« Nous devons partout planter des arbres. C’est la raison pour laquelle je vais proposer dans le cadre du Code de la construction et du Code de l’urbanisme, que désormais les autorisations de construction soient adossées à l’obligation de planter des arbres devant les maisons et de faire en sorte que ces arbres puissent suivre », a dit Macky Sall lors de cette cérémonie restreinte.
Poursuivant son speech, il ajoute : « nous avons cette année comme arbre parrain le baobab, un arbre qui symbolise les armoiries de la République, à côté du Lion. C’est un arbre majestueux, presque millénaire, qui a des vertus à tout point de vue, médicinales, qui a également des usages économique ».
Cet arbre est bien connu dans cette partie de la région de Dakar, selon le chef de l’Etat, rappelant que le Centre de conférences international Abdou Diouf de Diamniadio a été baptisé à sa création « Le miroir des baobabs ».
Rappelons que deux associations sénégalaises dont « Agir pour le développement et l’environnement » (ADEN) ont salué dans un communiqué le choix porté sur le baobab comme parrain de la Journée internationale de l’arbre, estimant que cet arbre est « un patrimoine végétal à préserver ».
« Le baobab constitue, entre autres, un patrimoine végétal à préserver », peut-on lire dans un communiqué des deux associations basées à Dakar, ADEN et « Les amis du baobab » (LAB).
« Agir pour le développement et l’environnement » et LAB saluent la décision de dédier au baobab la prochaine Journée internationale de l’arbre. Une décision que les deux associations mettent en rapport avec la volonté que les autorités sénégalaises manifestent depuis 2012, concernant la préservation de l’environnement.
Moctar FICOU / VivAfrik