L’envol du secteur des énergies renouvelables miné par une faible mobilisation des ressources en Afrique

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L’Agence internationale pour les énergies renouvelables a indiqué que la capacité du continent en énergies renouvelables pourrait atteindre 310 Gigawatt d’ici à 2030. Mais le constat est que les énergies renouvelables sont toujours sous exploitées en Afrique. Pire, une série de recherches montrent que l’Afrique a un faible potentiel en matière d‘énergies.  

Pourtant, le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA) est un fonds fiduciaire administré par la Banque africaine de développement (BAD) – dont les gouvernements du Danemark, des États-Unis et de la Norvège se sont engagés à hauteur de 95 millions USD – pour soutenir des projets de petite et moyenne envergure dans le domaine des énergies renouvelables (ER) et de l’efficacité énergétique (EE).

Dans nombre de pays africains, si de petits projets d’énergies propres/renouvelables sont potentiellement viables au plan commercial, leurs coûts de développement initiaux sont souvent un frein à l’accès aux financements nécessaires. SEFA part du principe qu’une énergie fiable, propre et abordable peut contribuer à fortifier les économies africaines et avoir un impact positif sur les opportunités de création d’emplois à travers le continent.

L’existence de ce fonds n’empêche pas Astria Fataki, Fondatrice d’Energy Generation, une organisation panafricaine qui accompagne des leaders africains dans plusieurs domaines comme ceux de l‘énergie, de la santé ou de l’innovation technologique minimiser la mobilisation des ressources au profit des énergies propres/renouvelables en Afrique.

Moctar FICOU / VivAfrik                               

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