Le Réseau Environnement demande aux Québécois d’effectuer une gestion responsable de l’eau potable. Durant les derniers jours, certaines municipalités ont constaté une forte augmentation de la consommation notamment en raison de la canicule. La pandémie de la COVID-19 est un autre élément déclencheur de cette hausse de la demande pour l’or bleu. Selon le regroupement de spécialistes Réseau Environnement, la consommation d’eau potable des Québécois a augmenté de près de 10 % depuis le début de la crise. « Les gens se lavent les mains beaucoup plus qu’à la normale. De plus, les commerces doivent utiliser beaucoup d’eau pour nettoyer », souligne la présidente-directrice générale de Réseau Environnement, Christiane Pelchat. Le télétravail est également une des causes de cette problématique. « Les gens consomment beaucoup plus d’eau à la maison qu’au bureau. » Le temps chaud des derniers jours a joué un rôle crucial dans l’augmentation de la consommation d’eau. « La sécheresse est un facteur tellement important. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas consommé pendant trois mois que les réservoirs ne diminuent pas. La consommation est très présente. Même si certains édifices étaient fermés durant la pandémie, les centres d’accueil et les hôpitaux ont consommé beaucoup d’eau ces derniers temps », souligne Mme Pelchat. La consommation d’eau potable à l’extérieur double pratiquement en période estivale, selon le directeur général adjoint de Réseau Environnement, Mathieu Laneuville, lit-on dans les colonnes de latribune.ca.
Canicule et pandémie : la consommation d’eau potable explose
La récente canicule et la pandémie qui perdure ont fait exploser la consommation d’eau potable au Québec, forçant de nombreuses municipalités à imposer des restrictions de consommation d’eau. On doit s’attendre à d’autres épisodes semblables au cours de l’été. Et la capacité des villes à traiter l’eau préoccupe davantage les experts que l’approvisionnement. Pendant la canicule, plusieurs municipalités, dont Québec, Longueuil, Laval et certains secteurs de Montréal, ont demandé à leurs citoyens de réduire leur consommation d’eau en interdisant le remplissage des piscines et l’arrosage de la pelouse, entre autres. Le niveau du fleuve Saint-Laurent demeure élevé, donc l’approvisionnement est assuré. C’est plutôt la diminution des réserves et la baisse de pression dans le réseau qui suscitent des inquiétudes à Laval et à Longueuil, par exemple. « C’était vraiment rendu à une situation critique. C’était la première fois que l’agglomération de Longueuil décrétait des interdictions d’arrosage pour l’ensemble de son territoire. » – Fanie St-Pierre, porte-parole de la Ville de Longueuil La canicule combinée à la hausse du télétravail pendant la pandémie explique aussi la forte consommation d’eau du secteur résidentiel (cuisine, douches, vaisselle, arrosage des potagers et des pelouses, nettoyage des autos et des stationnements, etc.) « On investit beaucoup dans nos fleurs et notre gazon, mais il faut se rappeler que le gazon peut rester en dormance jusqu’à quatre à six semaines. » -Mathieu Laneuville, directeur général adjoint du Réseau environnement Les Québécois figurent parmi les plus grands consommateurs d’eau au Canada. La récupération de l’eau de pluie pourrait répondre au besoin en eau pour l’arrosage des jardins et le lavage des voitures, mais c’est une pratique encore peu répandue au Québec, renseigne msn.com.
Vers la reprise des activités du projet d’approvisionnement en eau potable dans la commune de Kourtey (Tillabéry)
Le Ministre de l’Hydraulique, M. Moctar Gado Sabo, a annoncé, le samedi 27 juin 2020 devant le Parlement, que les activités du projet d’approvisionnement en eau potable dans la commune de Kourtey (Tillabéry) vont bientôt reprendre. Interpellé par le député Soumana Hassane, le Ministre de l’Hydraulique a d’abord rappelé que le Gouvernement a beaucoup investi dans le domaine de l’hydraulique dans la région de Tillabéry. Il a ensuite informé que, pour le cas spécifique de la Commune de Kourtey, le projet a été mal exécuté par une entreprise étrangère, ce qui devra aboutir à la résiliation du contrat au profit des entreprises nigériennes qui connaissent la réalité du terrain. Très bientôt, a-t-il assuré, les activités de ce projet seront relancées, indique faapa.info.
Moctar FICOU / VivAfrik