L’Ethiopie nie les divergences avec l’Egypte sur la reprise des négociations du Barrage de Renaissance

0

Le ministère de l’irrigation et des ressources en eau a démenti ce que le site du journal : (Jaridat As-Soudan) a rapporté concernant les négociations du Barrage de Renaissance. Selon ce journal, le ministère éthiopien avait informé son homologue égyptien des divergences croissantes avec la partie éthiopienne concernant la reprise des négociations sur le barrage de la Renaissance et a souligné que la nouvelle est honteuse et vise à créer un environnement inapproprié pour commencer les négociations. Le ministère a affirmé que les réunions du ministre de l’Irrigation, le prof. Yassir Abbas avec ses homologues égyptien et éthiopien, lundi 25 mai 2020, ont été fructueuses et sont conformes au mandat donné à la suite des rencontres entre le Premier ministre, Dr Abdullah Hamdok et ses homologues égyptien et éthiopien afin de reprendre le plus tôt possible les négociations sur le barrage de Renaissance. Il convient de rappeler que le Soudan est une partie inhérente aux négociations et a sa position et ses visions qui prennent en compte les intérêts supérieurs du pays, informe allafrica.com.

Côte d’Ivoire : 17 millions $ de la BOAD pour renforcer le système d’alimentation en eau potable d’Abidjan

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi 27 mai 2020, un décret de ratification d’un accord de prêt d’un montant de 10 milliards FCFA (environ 17 millions $) de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour le financement partiel du programme de renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville d’Abidjan. L’accord avait été signé le 2 juillet 2018. Ce financement permettra de construire deux châteaux d’eau d’une capacité de 5000 m3 chacun dans les communes de Marcory et de Port-Bouët dans le district d’Abidjan, de déployer 210 kilomètres de réseaux d’eau potable, de renouveler 20 kilomètres d’anciens conduits et de réaliser cinq mille branchements sociaux. Selon les autorités ivoiriennes, c’est un investissement global estimé à 1320 milliards FCFA (environ 2,2 milliards $) qui est nécessaire afin d’assurer un accès à l’eau potable à 100% de la population, d’ici 2030, renseigne agenceecofin.com.

Alors qu’Haïti se prépare à faire face à la pandémie de COVID-19, l’eau, l’assainissement et l’hygiène sont plus importants que jamais

Au cours des 10 années qui ont suivi le tremblement de terre dévastateur qui a frappé Haïti, le pays a lutté contre une épidémie de choléra, qui est maintenant sous contrôle, sans cas confirmé depuis janvier 2019. Avec le début de la propagation du coronavirus (COVID-19), Haïti se prépare maintenant à faire face à une nouvelle pandémie. Le premier cas de COVID-19 en Haïti a été confirmé le 19 mars incitant le gouvernement à déclarer l’état d’urgence. Deux mois plus tard, la propagation n’en est qu’à ses débuts comparée à d’autres pays avec un nombre de cas confirmés supérieur à 1 000. Cependant, avec un système de santé déjà fragile et des millions de personnes sans accès à l’eau potable, des mesures urgentes, réalisées en étroite collaboration avec le secteur de la santé, sont plus que jamais nécessaires pour renforcer l’accès aux services d’eau, d’assainissement et d’hygiène (EAH) afin de prévenir la propagation. En termes d’infrastructures en eau et assainissement, Haïti est le pays le plus défavorisé des Amériques.  La situation en Haïti s’est considérablement aggravée après le tremblement de terre de 2010 qui a détruit une grande partie des infrastructures existantes. Entre 1990 et 2015, le pourcentage de la population ayant accès à l’eau potable a diminué de 62 % à 52 %.  Aujourd’hui, plus de la moitié de la population rurale du pays n’a toujours pas accès à l’eau potable, tandis qu’environ un tiers seulement des Haïtiens a accès à un système d’assainissement basique. Puisque le lavage des mains avec du savon est l’un des gestes barrières les plus efficaces contre la propagation du nouveau virus, EAH est amené à jouer un rôle essentiel. Alors que la COVID-19 commençait à se propager à travers le monde, l’équipe eau de la Banque mondiale en Haïti a aidé la Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DINEPA) d’Haïti à élaborer des mesures de prévention dès le 3 mars 2020, lit-on dans les colonnes de banquemondiale.org.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.